La construction du Grand Maghreb devra servir de base pour la liberté des peuples.
Mohamed Nadjib Hachana, ambassadeur de la République de Tunisie en Algérie, a indiqué lundi dernier que son pays s’apprête à accueillir le Sommet des présidents des pays du Maghreb durant la deuxième semaine du mois d’octobre 2012 à Tabarka. «La construction du Grand Maghreb, s’est arrêtée depuis la dernière rencontre des chefs d’Etat des pays du Maghreb en 1994 à Tunis», a-t-il rappelé lors d’un point de presse organisé en marge d’une réception au pavillon de son pays à l’occasion de la célébration du 50e anniversaire de l’Indépendance de l’Algerie. L’ambassadeur de Tunisie à Alger a ajouté au 4e jour de la 45e FIA, que le projet de la construction du Grand Maghreb «doit répondre aux aspirations du développement des relations entre les peuples de la région». Répondant au sujet de la construction du Grand Maghreb, alors que le Sahara occidental est à présent sous colonialisme marocain, M.Hachana a souligné que «la solution du problème de l’autodétermination du Sahara occidental se trouve au niveau des Nations unies».
Soulignant la qualité des relations bilatérales qui s’améliorent de plus en plus entre l’Algérie et la Tunisie, Son Excellence a parlé de l’aplanissement des différends qui ont marqué les deux pays durant le règne de l’ex-président déchu Ben Ali Zine El Abidine. Par ailleurs, mettant l’accent sur le développement des relations bilatérales, l’ambassadeur a révélé que «le permis de travail exigé dans le passé aux Algériens résidents ou pas et qui désirent travailler en Tunisie est supprimé depuis le 1er juin 2012»
a-t-il révélé. S’agissant de la présentation des passeports aux frontières des deux pays, le diplomate a affirmé que «rien n’empêche d’aller dans ce sens. Pour peu que les autorités algériennes et tunisiennes le décident», a-t-il ajouté.
Au sujet de la rencontre prévue entre le Premier ministre tunisien et son homologue algérien, l’ambassadeur de Tunisie a expliqué que celle-ci a été reportée à la demande de l’Algérie. «L’Algérie était dans une période de préparatifs des élections législatives du 10 mai dernier. Alors, pour mieux avancer dans les relations, il était prévu d’attendre la configuration de la nouvelle situation du gouvernement après les élections», a-t-il expliqué.
