Mohamed Mechati fait faux bond au feliv 2013 d’Alger

Mohamed Mechati a fait faux bond ce mardi à une table ronde portant sur des témoignages sur la guerre de libération nationale qu’il devait animer avec des officiers de l’ALN et des soldats du contingent de l’armée française à la maison de culture de Tizi Ouzou dans le cadre de la 6e édition du festival international de littérature et du livre de jeunesse(FELIV) d’Alger.

Les organisateurs se sont limités à annoncer son absence au début de la conférence sans fournir les raisons de cette défection du membre du groupe des 22 historique d’autant plus que dans le programme de cette table ronde adressé à la presse la veille son nom figurait malgré que des rumeurs avaient circulé lundi sur l’éventuelle annulation de cette activité.

Pour les observateurs avisés, l’absence de Mechati à cette rencontre autour de l’histoire de la guerre de libération nationale intitulée “Vérités pour mémoire” qu’ont animé conjointement par les anciens officiers de l’ALN, Djoudi Atoumi et Madjid Azzi aux cotés d’Albert Nallet et Claude Juin tous deux soldats français du contingent qui ont refusé de commettre prendre part à la guerre d’Algérie, a un lien avec sa récente sortie médiatique pour appeler l’armée à s’ingérer dans les affaires politiques du pays suite à l’hospitalisation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Ce dirigeant historique de la révolution avait, dans une tribune publiée dans le quotidien Le Soir d’Algérie, appelé l’armée à “agir vite” face au vide laissé à la tête du pouvoir par l’absence du président Bouteflika.En d’autres termes, il a appelé l’armée à destituer le président de la République.

La réaction de l’armée nationale populaire(ANP) ne s’était pas faite attendre, puisque le lendemain de la publication de cette lettre, le ministère de la défense nationale avait rendu public un communiqué en guise de mise au point à l’auteur de cet appel dans lequel ont été précisées ses missions qui sont définies par la constitution refusant ainsi de s’ingérer dans d’autres affaires qui ne relèvent pas de ses ressorts.