Le ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbes, a rendu hommage, mercredi à Alger, à 51 moudjahidine invalides et ayants-droits issus des wilayas du centre du pays, dans le cadre de la célébration du cinquantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale.
En marge de la cérémonie, M. Cherif Abbes a déclaré aux journalistes que cet hommage -troisième du genre après celui rendu à un groupe d’invalides de la guerre de libération à l’est et l’ouest du pays- se veut une reconnaissance envers les moudjahidine pour les grands sacrifices consentis durant la guerre de libération et après l’indépendance.
Il s’inscrit également, a-t-il dit, dans le cadre des aides accordées par le ministère aux moudjahidine et aux ayants droits pour « leur permettre de surmonter les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien ».
M. Cherif Abbes a souligné que le ministère « continuera à apporter différents types d’aide aux moudjahidine et aux ayant droits pour leur garantir une vie décente », mettant l’accent sur les efforts déployés par son département pour assurer leur prise en charge matérielle et morale.
Plusieurs de ces moudjahidine ont exprimé leur satisfaction de cette initiative qui leur permettra de faire face aux difficultés quotidiennes, soulignant « l’importance de poursuivre les efforts consentis par les autorités publiques pour prendre en charge les préoccupations des moudjahidine et des ayant-droits ».
La cérémonie a été marquée par la projection d’un film documentaire sur les divers services assurés par le ministère au profit des moudjahidine et des ayants droits au niveau central et local, ainsi que les différentes structures de santé et de repos qui leur sont consacrées à travers le territoire national.
A cette occasion, des tricycles motorisées ont été remis aux concernés. La cérémonie s’est déroulée en présence de la ministre de la Solidarité nationale de la famille et de la condition de la femme, Souad Bendjaballah et du ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la réforme administrative, Mohamed El Ghazi, ainsi que des responsables d’organisations de la famille révolutionnaire.
