Mohamed Chaïb Draa Tani : Toutes les revendications des syndicats, relevant de la compétence du ministère de l’éducation, ont été satisfaites

Mohamed Chaïb Draa Tani : Toutes les revendications des syndicats, relevant de la compétence du ministère de l’éducation, ont été satisfaites

Le conseiller au ministre de l’éducation nationale, Mohamed Chaïb Draa Tani, a indiqué que la tutelle « a répondu favorablement à tous les points posés par les syndicalistes » lors des rencontres bilatérales tenues hier dimanche avec les cinq (5) syndicats qui ont déposés récemment des préavis de grève.

S’exprimant, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, il explique qu’il y a certaines revendications qui ne relèvent pas du ministère de l’éducation nationale. « Je citerais entre autres », dira t-il, « l’amélioration du pouvoir d’achat, la revalorisation du point indiciaire et le code du travail», assurant que «le ministère est toujours ouvert au dialogue et la concertation».

 

L’invité de la radio assure que toutes revendications des syndicats, relevant de la compétence du ministère de l’éducation ont été satisfaites, notamment «l’application du décret présidentiel 14-266 concernant les diplômes d’études universitaires appliquées (DEUA) et de Licence et la révision de l’arrêté ministériel relatif aux examens professionnels et la révision de la note éliminatoire dans la matière non essentielle».

Chaïb Draa Tani précise qu’au cours des dernières années, la ministre de l’éducation nationale, Nouria Benchetrit, a pu régler des beaucoup problèmes qui ont permis au secteur de se stabiliser et d’appliquer la reforme initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Il révèle qu’«aujourd’hui’ 80 % des problèmes posés sont relationnels, entre fonctionnaires» en précisant que «si un chef d’établissement ne plait pas, par exemple, à certains syndicats, ces derniers demandent son départ. C’est le cas à Blida et c’était le cas à Tizi-Ouzou».

L’intervenant souligne que la tutelle ne peut pas se réunir avec une organisation qui ne veut pas reconnaitre les lois de la République. «On ne peut plus parler de grève du moment que la justice a déclaré cette grève illégale mais plutôt d’abandon de poste pour les enseignants», dira-t-il.

Affirmant à cet effet le licenciement de 581 enseignants grévistes dans la wilaya de Blida, le conseiller au ministère de l’Education a indiqué que 19.000 autres enseignants ont reçu leur deuxième mise en demeure, exprimant son regret de voir une organisation syndicale «arriver à sacrifier des  enseignants pour parvenir à ses fins ».  Il dénonce, par la même occasion,  «les pratiques de certains syndicalistes qui ont empêché des vacataires de rejoindre leurs établissements ».