Mohamed Benmeradi l’a affirmé jeudi : «le taux de chômage est inférieur à 9,7%»

Mohamed Benmeradi l’a affirmé jeudi :  «le taux de chômage est inférieur à 9,7%»

Le taux de chômage dans notre pays est inférieur à 9,7%, c’est ce qu’a affirmé, jeudi, Mohamed Benmeradi, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.

«Le taux de chômage officiellement constaté en Algérie est actuellement inférieur à 9,8%, citant un rapport du FMI faisant état d’un taux inférieur à 9,7%, en 2014», a-t-il précisé qu’«il s’agissait là d’une tendance baissière».

Il a en effet indiqué, lors de son passage sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, qu’«il sera possible de concrétiser 600 000 emplois durant l’année 2014, dans le cadre de la réalisation de 100 000 micro-entreprises programmées au titre des dispositifs Cnac et Ansej».

Le premier responsable du secteur a rappelé que «durant l’année 2013, 650 000 emplois avaient été créés, dont 100 000 ont pu l’être entre janvier et février», par l’entremise de placements réalisés par l’Agence nationale pour l’emploi (Anem).

Le ministre a expliqué ces chiffres par le fait qu’en 2013, «la création d’emplois avait été supérieure à la demande enregistrée sur le marché».

Commentant le phénomène du chômage des diplômés, M. Benmeradi l’a estimé à «15,2% contre 21,4% en 2010».

Il l’a expliqué par «l’inadéquation existant entre le produit offert par l’université et les besoins réels exprimés par le marché de l’emploi».

Revenant sur son annonce, récente, de création d’un contrat de pré-emploi de jeunes, l’invité a exprimé son espoir de voir ce dispositif aboutir, d’autant que le gouvernement était convaincu de cette idée, «non pas pour des considérations politiciennes ou bien des objectifs de paix sociale».

Enfin, M. Benmeradi a considéré qu’ «avec les facilitations fiscales et parafiscales, celles d’accès au foncier, ajoutées aux divers dispositifs de l’ANDI ont créé à l’économie nationale des conditions attractives à l’investissement, ce qui ne manquerait pas de booster l’emploi dans le pays».

N. K.