| Mohamed Akhamokh, sénateur du tiers présidentiel et notable de Tamanrasset affirme que l’Algérie peut jouer un rôle déterminant pour apporter une solution à la crise au Mali.«L’Algérie doit intervenir pour mettre fin à la crise que vivent les populations au Mali car il n’y a que notre pays qui puisse faire quelque chose afin de régler définitivement ce problème», nous a-t-il affirmé. Pour lui, cette crise ne peut pas se résoudre sans l’arrêt de l’intervention militaire de la France sur ce territoire et sans l’instauration d’un dialogue sérieux entre tous les mouvements. «Il ne peut y avoir de solution sans le dialogue et sans la conciliation entre les différents groupes pour trouver une solution», a-t-il dit et «L’Algérie doit intervenir pour réaliser cela». M. Akhamokh affirme que la frontière avec le Mali est actuellement fermée, mettant ainsi fin à tout mouvement, activité commerciale ou déplacement des personnes entre les deux pays. «Le gros problème actuellement, c’est que les populations civiles cherchent à fuir la guerre et veulent rentrer en Algérie, mais cela n’est plus possible. Elles s’exilent donc dans les autres pays voisins». L’impact de la fermeture des frontières est également fatale aux populations civiles du Mali qui «ne trouveront plus de quoi manger avec l’arrêt des échanges commerciaux». Le sénateur affirme qu’il est tout à fait légitime pour «l’Algérie, pour de multiples raisons, de sécuriser ses frontières et limiter les déplacements des personnes». Il se dit «choqué» au même titre que tous les notables touaregs du Sud de l’intervention militaire de la France réalisée en un laps de temps et juste après une réunion qu’ils ont tenue à Adrar pour appeler à la nécessité d’instaurer le dialogue pour mettre fin à la crise au Mali. N. B. |
