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«L’Institut de formation des imams de Laghouat, assurera la formation des imams des pays du Sahel africain.»
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa a affirmé, jeudi à l’APN, que «le gouvernement avait donné son accord pour l’ouverture de 2000 postes à même de couvrir le déficit enregistré au niveau des mosquées et des écoles coraniques à travers le pays».
En réponse à une question sur les rites du Hadj 2018, le ministre a soutenu que l’accomplissement du cinquième pilier «se fait aujourd’hui à travers un portail électronique incluant toutes les données à partir de l’inscription au tirage au sort, en passant par l’hébergement, jusqu’au voyage dans les Lieux saints». Dans ce sens, le ministre a rappelé que la réforme de l’organisation du Hadj a permis d’atteindre les objectifs escomptés dans le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et tracés dans le plan d’action du gouvernement».
En réponse à une autre question orale d’un membre de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur les causes à l’origine du retard enregistré dans l’inauguration d’une mosquée dans la wilaya de Laghouat, outre le manque d’encadrement noté dans certaines mosquées au niveau de cette région, il a rassuré que «ce projet sera réceptionné durant le premier semestre de 2019».
Plus précis, le ministre a affirmé que «le taux de couverture des mosquées de Laghouat a atteint 90%, toutefois, la croissance démographique prévalant dans cette région était à l’origine de ce manque d’encadrement dont a souffert le secteur, ce qui a poussé le gouvernement à prendre la décision de recruter des cadres qualifiés pour occuper ces postes». Quant à la situation de l’Institut régional de formation des imams à Laghouat, il a précisé que cette structure «fait partie des 13 instituts assurant la formation des imams, mais qui s’est vu confier la mission d’encadrement et de formation des imams des pays du Sahel africain en vue d’éradiquer l’extrémisme et le fanatisme religieux dans la région».
Il a relevé «l’existence de 202 biens wakfs, dont 85% ont été régularisés par la justice», le premier responsable du secteur a affirmé que «l’ensemble de ces biens sera érigé en projets d’investissement», une fois le décret exécutif des waks promulgué».