Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a affirmé que « le mépris du Maroc à l’égard de la communauté internationale exige une réponse ferme », a rapporté mercredi l’Agence de presse sahraouie (SPS).
Le président sahraoui a souligné, dans une lettre adressée au secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), la nécessité « d’étendre les prérogatives de la Minurso à la protection et au contrôle des droits de l’homme au Sahara Occidental et la rédaction de rapports en la matière ».
Une telle situation implique « l’exercice de pressions et l’application des sanctions nécessaires à l’encontre de l’Etat marocain occupant pour l’amener à libérer tous les prisonniers politiques sahraouis et faire la lumière sur le sort des disparus sahraouis, et à mettre fin à la spoliation des richesses naturelles sahraouies », a ajouté M. Abdelaziz.
Le président sahraoui a appelé l’ONU à assumer ses responsabilités et à accélérer le processus de décolonisation du Sahara occidental et permettre à son peuple de jouir de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.
Il a mis l’accent sur le blocus imposé et la répression sauvage exercée par les autorités d’occupation marocaines à l’encontre de civils sahraouis durant la visite effectuée par une délégation du parlement européen dans les territoires sahraouis occupés.
Les autorités d’occupation marocaines ont eu recours à « la tromperie » lors de la visite de la délégation européenne de la prison Carcel Negra, en « transférant six prisonniers politiques sahraoui à la ville de Dakhla et en cachant d’autres dans des cellules secrètes », souligne la lettre.