Une visite inopinée d’une délégation du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a permis de constater plusieurs procédures bureaucratiques pénalisantes exigées par les agents de l’état civil dans plusieurs communes et daïras de la wilaya d’Oran.
Plus de 11 communes et 6 daïras de la wilaya d’Oran ont reçu la visite d’une délégation du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, conduite par le DG chargé de la modernisation des services de l’état civil et des archives. Cette visite inopinée a permis de constater plusieurs procédures bureaucratiques pénalisantes exigées par les agents de l’état civil dans plusieurs communes et daïras. D’autre part, le rush et le retard (un mois et demi au lieu de 10 jours) constatés au niveau des services de délivrance du passeport biométrique sont surtout dus à la hausse du timbre fiscal de 2000 DA à 6000 DA, à en croire nos sources. “Cet argument est un prétexte, car le passeport biométrique a une durée de validité de 10 années, alors que l’actuel ne dépasse pas cinq ans”, précise un demandeur de passeport.
Les erreurs de transcription des noms et dates de naissance, le manque de scanners pour détecter les faux documents sont des points noirs que la délégation a soulevés et a instruit les communes pour davantage de guichets pour une meilleure fluidité et la dotation en scanners. La numérisation et la scannérisation des documents de l’état civil par les 26 communes et 9 daïras de la wilaya d’Oran place cette dernière parmi les bons élèves de la modernisation de l’administration. Cependant, des lacunes persistent. “Les groupes électrogènes en cas de coupure de courant font défaut, des agents non qualifiés à la réception, le manque de titularisation des postes clés, la lenteur de délivrance des documents, le volet social des agents… sont autant de besoins à régler pour satisfaire le bon fonctionnement de l’administration”, fait savoir un retraité, ancien employé communal.
N B
