Mobilisation contre l’abstention aux législatives de mai: L’ONM dans la bataille

Mobilisation contre l’abstention aux législatives de mai: L’ONM dans la bataille

Tout est déjà mis en oeuvre pour gagner le pari d’une participation massive au scrutin de mai : histoire et symboles de la Révolution sont convoqués pour à la fois être dans la trame du Congrès de l’ONM et renforcer le sentiment de cohésion nationale.

La tenue du 11e Congrès de l’Organisation des moudjahidine vise à mobiliser le plus d’électeurs et à sauver du sort d’autres pays arabes, l’Algérie.

Le 11e Congrès de l’Organisation nationale des moudjahidine, dont la cérémonie d’ouverture a eu lieu, hier au Club des pins, à Alger, en présence de 1 300 délégués représentants différentes wilayas, a été une autre occasion, qui a été mise à profit, pour réitérer l’importance des prochaines échéances électorales.

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a encore une fois appelé dans son message lu par le ministre des Moudjahidine, Mohamed- Chérif Abbès, les citoyens à aller voter en masse, lors du prochain scrutin. «Il faut élire une Assemblée qui reflète la volonté populaire», a souligné le chef de l’État dans son message.

Les élections du 10 mai, a-t-il rappelé, s’inscrivent dans un contexte particulier et représenteront un pas qualitatif pour opérer un véritable changement dans le pays. Néanmoins, le premier magistrat du pays a mis l’accent sur la nécessité de «préserver» les acquis de la Guerre de libération nationale, et ce, afin de passer à une nouvelle étape dans le cadre des réformes menées dans le pays.

À ce propos, Abdelaziz Bouteflika a appelé, aussi, à répertorier les témoignages des moudjahidine pour l’écriture de l’histoire et celle du mouvement national sur la base d’une vision pertinente et de critères objectifs. «Toutes les fois qu’un moudjahid disparaît, indépendamment de sa position dans la pyramide de la Révolution, nous enterrons avec lui une partie de l’histoire, et une information précieuse s’en va si elle ne venait pas à être enregistrée et répertoriée », a-t-il estimé.

Et de poursuivre : «Le temps passe et emporte avec lui des hommes et des femmes au fait des secrets de l’histoire, et aujourd’hui nous sommes face à une situation qui ne tolèrerait ni négligence ni retard». Selon lui, l’importance de l’histoire est de taille car, outre le fait que celle-ci constitue un impératif vital et un droit des générations montantes, elle est, également, un espace pour s’affirmer et un fondement essentiel dans les domaines de prééminence et de luttes.

Pour sa part, le secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou, a indiqué que les prochaines législatives sont le fruit d’efforts sincères et d’un travail de prospective prometteur afin d’engager des réformes profondes dans le pays qui permettent aux composantes de l’État d’entamer une nouvelle étape dans son parcours, pour réaliser les aspirations du peuple au progrès sociopolitique et à la prospérité économique du pays.

La réalisation de ces objectifs, a-t-il enchaîné, ne peut se faire qu’au sein d’un État de droit où règnent la sécurité et la stabilité et où le citoyen jouit de la liberté et de la démocratie. Par ailleurs, le SG de l’ONM a souligné que le pluralisme qui s’est traduit par la naissance de partis politiques appartenant à divers courants et regroupés dans le respect des valeurs du peuple algérien met une nouvelle fois le peuple face à ses responsabilités par l’exercice en toute souveraineté de son droit à choisir les personnes aptes à exprimer ses aspirations .

D’autre part, le même orateur a fait savoir que les préparatifs pour la célébration du 50e anniversaire de la fête de la Victoire et de l’Indépendance sont en voie de parachèvement, à la veille de l’organisation des législatives du 10 mai prochain. À noter, enfin, que les travaux du 11e Congrès de l’Organisation nationale des moudjahidine ont été marqués par la présence de plusieurs personnalités, dont le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari, le président du Conseil constitutionnel, Boualem Bessaieh et le ministre d’État, Abdelaziz Belkhadem.

Soufiane Dadi