Lors du prochain Conseil de participation de l’Etat, le gouvernement compte proposer que le capital de l’opérateur de téléphonie mobile Mobilis soit ouvert à la bourse d’Alger.
Karim Djoudi, le ministre des Finances, l’a déclaré le 25 avril 2013 lors d’une conférence de presse. Le ministre a révélé qu’une liste d’entreprises publiques, éligibles à l’introduction à la Bourse d’Alger et dans laquelle figure Mobilis, était en cours d’élaboration. Elle comprend aussi le Crédit Populaire d’Algérie (CPA), Cosider et la CAAR.
Le choix a été fait d’introduire en bourse une grande entreprise par secteur d’activité, le CPA pour le secteur bancaire, Mobilis pour la téléphonie, Cosider pour le bâtiment et la CAAR pour les assurances.
En marge d’un séminaire, jeudi 24 avril 2013, sur les avantages de l’introduction en Bourse, Karim Djoudi avait expliqué que « les entreprises publiques qui iront en bourse proposeront 20% de leur capital », précisant au passage qu’il n’était nullement question de privatisation.
Le but recherché, en mettant en Bourse de nouvelles entreprises, est de donner un coup de fouet au marché financier Algérien, plongé dans la torpeur.
En effet, la Bourse d’Alger souffre de la désaffection des investisseurs pour les placements dans les valeurs mobilières. Les résistances des pouvoirs publics à la moderniser auraient poussé Mustapha Ferfara, son directeur général, à démissionner par découragement, indique Maghreb Emergent.