À la fin de la rencontre d’avant-hier qui a mis aux prises le Club Africain et le MOB, et comme ce fut le cas à chaque fin de match, on s’est rapprochés de l’entraîneur béjaoui, Amrani, afin qu’il nous donne ses impressions sur le match et aussi pour parler avec lui de l’avenir de son équipe en Ligue des champions et du championnat également. Pour commencer, le technicien béjaoui s’est arrêté sur le déroulement de la rencontre face aux Tunisiens. Il estime que ses joueurs ont réalisé un très bon match devant l’une des grandes équipes en Afrique. «Au lieu de les blâmer, moi je préfère féliciter mes jeunes joueurs pour ce qu’ils ont fait aujourd’hui. On a perdu, mais je pense qu’on a fait une bonne seconde période. Avec un peu plus de chance on aurait pu égaliser, mais dommage, le foot est ainsi fait et on doit accepter. Je tiens à vous dire que rien n’est encore perdu. Nous allons jouer notre dernière carte chez nous. Je crois toujours en mes joueurs et notre qualification.»
«On aurait pu éviter ce but si on avait fait preuve de concentration»
Le driver béjaoui n’a pas trouvé les mots pour exprimer la fébrilité de la défense lors du dernier match, qui a encaissé un but à un moment d’inattention. «Lors du dernier match, je pense qu’on a tellement voulu bien faire que cela s’est retourné contre nous, puisque nous avons commis énormément d’erreurs. Le marquage nous a également fait défaut et pour couronner le tout la naïveté de certains joueurs nous a coûté d’encaisser un but bêtement. On aurait pu éviter cela si on avait fait preuve de concentration.»
«On peut nourrir des regrets car on aurait pu marquer au moins un but»

Pour l’entraîneur des Vert et Noir, son équipe pouvait prétendre à mieux n’étaient les occasions ratées. «Lors de ce match, et malgré la défaite, je pense qu’on pouvait prétendre à mieux surtout en seconde période. L’efficacité devant les buts adverses nous a fait défaut, car on a eu quelques occasions nettes de scorer. Malheureusement on les a ratées par manque de lucidité ou de concentration, donc on ne va pas se lamenter. Au match retour, on essayera d’y remédier et d’inscrire le maximum de buts pour nous qualifier.»
«Malgré tout, les joueurs étaient courageux. Je les remercie»
Ce match aller a laissé des regrets mais aussi quelques satisfactions chez le coach Amrani. «Personne ne pourra nier que notre jeune équipe a posé beaucoup de problèmes à cette formation du Club Africain. Malgré la défaite, je pense que nous étions corrects en matière de volonté. Ainsi, je tiens à les féliciter pour ce qu’ils ont fait aujourd’hui. On a réalisé un bon match, notamment en seconde période. À aucun moment nous étions impressionnés par cette équipe. D’un côté je suis très déçu, mais de l’autre je suis très content car les joueurs ont fait de leur mieux. Ils étaient courageux, je leur dis merci.»
«L’état de la pelouse nous a beaucoup gênés»
En plus du manque de certains ingrédients chez son équipe, le coach Amrani n’a pas hésité à soulever le problème de la pelouse qui a beaucoup gêné ses joueurs lors de ce match. «Aujourd’hui, je peux vous dire qu’on n’a pas su gérer la partie, notamment après la mi-temps. L’état de la pelouse nous a beaucoup handicapés. Mes joueurs qui ont l’habitude de jouer sur du tartan ont éprouvé les pires difficultés à produire un jeu simple. Ce n’est pas une raison valable, certes, mais juste pour dire que nous étions un peu handicapés par rapport à ça.»
«Ce but de retard est surmontable, mais le CA n’est pas l’Ashanti»
L’entraîneur du Mouloudia de Béjaïa, Abdelkader Amrani, s’est montré confiant quant aux chances de qualification de son équipe après la défaite essuyée face aux Tunisiens avant-hier. «Sur une pelouse impraticable, mes joueurs se sont donnés à fond et auraient même pu revenir avec un résultat positif. Il y a une seconde manche à Béjaïa et avec l’apport des supporters, je reste persuadé qu’on se qualifiera au prochain tour. Ce but de retard est parfaitement surmontable, mais on doit être plus généreux cette fois-ci, même à domicile, car ce ne sera pas comme l’Ashanti. Ce sera encore plus dur mais on est confiants quand même.»