A. Mallem
En tout cas, vendredi dernier, il a réussi à aligner un second résultat positif après celui obtenu de haute lutte à El-Khroub précédemment face à l’ASK, ex-leader du groupe, dans un derby palpitant qui s’est soldé par un score négatif de 0 à 0. Mais les dirigeants et, surtout, les supporters l’ont considéré comme une victoire et ils ont félicité l’entraîneur qui venait tout juste de prendre les rênes du Mouloudia après les départs consécutifs de Mechehoud et de son adjoint Bendjaballah une semaine après. «Aujourd’hui nous venons d’assister au déclic qui va libérer l’équipe», nous a déclaré Moussa-Embarek à la fin du match contre Merouana. «Nous avons un bon groupe de jeunes qui m’ont aidé à sortir l’équipe de la crise dans laquelle elle se débattait. Néanmoins, ces joueurs sont et doivent avoir confiance en leurs capacités techniques et morales.
Nous avons beaucoup de travail devant nous pour améliorer les choses», a-t-il expliqué, tout heureux du second résultat positif. Pour comprendre cette euphorie de l’entraîneur et des joueurs, il faut dire que pendant deux semaines, les dirigeants du MOC, à leur tête le président Beleghrabeli Mohamed El-Hadi, ont éprouvé beaucoup de peine à pallier le départ de Mechehoud. Car, tour à tour, nous dit-on, Bouarrata, Bouzidi et Chiha, des entraîneurs cotés sur la scène footballistique, avaient décliné l’offre de prendre la barre technique du MOC. Puis, en désespoir de cause, ils se sont tournés vers Moussa-Embarek, un ancien joueur du club, pour diriger provisoirement l’équipe en attendant l’engagement d’un entraineur. Et cela a marché, car ce dernier a relevé le défi et réussi la gageure dans le derby face à l’ASK. A partir de là, les supporters des «Bleu et Blanc» ont eu le coup de foudre pour cet entraîneur. Aussi, quand les dirigeants ont fait appel au Guelmi Saïd Belaribi, les supporters sont descendus sur le terrain pour «chasser» carrément cet excellent technicien et imposer Moussa-Embarek. Ce qui a fait dire à l’opinion sportive constantinoise que c’est la rue, c’est-à-dire les supporters, qui dirigent le MOC. «Jusqu’à quand ?» ont rétorqué les anciens des «Ouled Benbadis».
