A l’approche de l’élection présidentielle du mois d’avril prochain, les candidatures se multiplient. Hier, c’est Mohamed Hadef, président du Mouvement national d’espérance (MNE) qui a annoncé sa participation à cette échéance.
Lors d’une conférence de presse animée à l’hôtel Safir d’Alger, il a expliqué les raisons qui l’ont poussé à prendre une telle décision. «L’élection présidentielle est un bien commun qui intéresse et implique tous les Algériens. Toutes les forces nationales ont le droit de participer à cette vaste consultation électorale nationale, rendez-vous politique avec le peuple», a-t-il expliqué. Le Dr Hadef a argué, en outre, qu’il refuse que certains partis politiques s’approprient et confisquent la prochaine élection présidentielle et le débat politique national. Cela même s’il ajoute qu’il ne s’oppose à la candidature de personne, pourvu qu’elle remplisse les conditions constitutionnelles, y compris celle de Bouteflika pour un 4e mandat. «Nous ne sommes hostiles à aucun candidat. Nous concevons qu’ils confortent la démocratie. On s’interdit d’empêcher une personne de se présenter à cette élection», a-t-il indiqué. Cependant, le président du MNE dit rejeter toute offre d’alliance, soutenant que sa formation n’est pas un comité de soutien pour s’aligner derrière tel ou tel candidat.