Mme Khalida Toumi l’a annoncé jeudi à Constantine : Création prochaine d’un prix littéraire Malek-Haddad

Mme Khalida Toumi l’a annoncé jeudi à Constantine : Création prochaine d’un prix littéraire Malek-Haddad

La ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, a annoncé, jeudi soir à Constantine, l’institution prochaine d’un prix littéraire  »Malek-Haddad ». La ministre, qui s’exprimait au cours de la cérémonie de clôture du séminaire littéraire baptisé du nom de cet homme de lettres constantinois, a qualifié l’histoire de Constantine  »d’Histoire fondatrice de l’Algérie », avant d’annoncer un train de mesures au bénéfice de cette ville comme le lancement, avant la fin de l’année en cours, de travaux d’urgence dans le cadre du programme de sauvegarde de la vieille ville, ainsi que le lancement d’un appel d’offres international pour la restauration des peintures murales (polychromies) du palais du bey.

Soulignant toute l’attention accordée par l’Etat à l’essor culturel de Constantine, la ministre a cité les nombreux festivals dont elle a bénéficié dans divers domaines et qui vont être, a-t-elle dit, renforcés par la création d’un  »Salon du livre méditerranéen », par l’inscription d’un complexe culturel avec une salle de spectacle de 6.000 places, par la réalisation prochaine d’un Palais des expositions et par le lancement dans quelques semaines des travaux de mise en valeur du site de archéologique de Tiddis.

La cérémonie de clôture du séminaire littéraire Malek-Haddad dont l’édition de cette année a été consacrée à la romancière constantinoise Nadjia Abeer, a également permis de récompenser pour leur honorable parcours, des hommes de lettres algériens, en l’occurrence Saïd Boutadjine et Mohamed Sari. Louisa Djebali lauréate du 3e prix Ali Maâchi décerné par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, aux jeunes créateurs, a également été honorée lors de cette cérémonie. Mme Khalida Toumi devait poursuivre hier sa visite sur le Vieux-Rocher, en se rendant, notamment, au domicile du maître du malouf constantinois, El Hadj Mohamed-Tahar Fergani, et en donnant le coup d’envoi du festival international de jazz, le Dimajazz 2011.