La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, a plaidé, mercredi à Ksar-el-Boukhari (Médéa), pour l’instauration d’une prime d’allocation chômage et la révision à la hausse du salaire national minimum garanti (SNMG).
Animant un meeting populaire dans la cadre de la campagne pour les législatives du 10 Mai prochain, la secrétaire générale du PT a indiqué que sa formation politique « militera pour l’instauration d’une prime d’allocation chômage équivalente à la moitié du salaire national minimum garanti », affirmant que cette mesure, si elle venait à être appliquée, « permettra à beaucoup de jeunes en attente d’emploi de sortir de leur précarité actuelle ».
Mme Hanoune s’est dit également favorable à une révision à la hausse du salaire national minimum garanti (SNMG), précisant que la revalorisation dont à fait l’objet récemment ce salaire reste « insuffisante » vu son impact limité sur le pouvoir d’achat des Algériens. « En dépit des mesures salutaires et encourageantes prises par le chef de l’Etat, en matière notamment de revalorisation des salaires, de nombreuses catégories de la société ont été oubliées et abandonnées à leurs sorts », a-t-elle expliqué, évoquant la nécessité de revoir en profondeur la politique salariale dans le pays de façon à préserver le pouvoir d’achat des citoyens et permettre au secteur économique de renouer avec la croissance.
La secrétaire générale du PT a mis également l’accent sur la nécessité d’introduire des « modifications » à la politique d’emploi, appliquée jusqu’ici dans le pays, qui a démontrée, selon l’oratrice, « ses limites à lutter contre le chômage, notamment chez les jeunes ».
Elle a prôné, dans ce même contexte, une « refonte » des dispositifs d’emploi existants de manière à éviter aux bénéficiaires de ces dispositifs de s’endetter davantage et à offrir de nouvelles opportunités pour les jeunes sans emploi.