Mise en place d’un système d’échanges de renseignements confidentiels sur les trafiquants d’armes et de drogue au sahel

Mise en place d’un système d’échanges de renseignements confidentiels sur les trafiquants d’armes et de drogue au sahel

Les états participants à la réunion du G8 à Paris sur la lutte contre le trafic de drogue et à laquelle a participé l’Algérie ont mis en place un système d’échange de renseignements qui permettrait une coopération dans le domaine de la lutte contre le trafic d’armes et de drogue.

La réunion du G8 à laquelle a assisté le ministre de l’intérieur Daho Ould Kablia a indiqué une source a également abordé le fait d’empêcher Al-Qaida au Maghreb Islamique d’exploiter le trafic de drogue dans la région et d’investir l’argent afin d’acheter la loyauté des habitants de la région. Les états européens ont demandé à l’Algérie et aux pays du sahel d’échanger en temps réel des renseignements sécuritaires relatifs à la lutte contre le trafic de drogue et d’armes et le terrorisme dans les pays du Maghreb et du sahel, afin de traiter rapidement et efficacement toute tentative faire passer des armes de et vers la Libye, ainsi que la constitution de cellules sécuritaire locale chargées de mener les enquêtes sur l’activité des trafiquants d’armes et de son prolongement international, à travers les renseignement, leur analyse et leur présentation aux partis concernés.



Ainsi que la coordination des services de renseignements pour faire face à la branche d’Al-Qaida au Maghreb dans les pays du sahel. Les pays européens ont dans ce contexte décidé de financer les services de renseignements africains et de former ses cadres afin de lutter contre les terroristes. Les services de sécurité de France de Grande-Bretagne et des Etats-Unis ont fourni à l’Algérie et aux pays du sahel à travers des canaux sécuritaires une liste contenant le nom de dizaines de personnes suspectés de trafic d’armes, dont responsables des services de renseignements libyens, des ressortissants de pays occidentaux et d’israéliens.

Les représentants des services de sécurité européens ont fait part lors de la réunion à Paris de la préoccupation de leurs gouvernements devant la recrudescence de l’activité des groupes de malfaiteurs et de terroristes au sahel et dans le centre de l’Afrique et de la transformation de cette activité en opérations financières commerciales et d’investissements.