Les Etats-Unis d’Amérique ne cachent pas leur intérêt pour les jeunes Algériens. Le conseiller spécial de la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, pour les questions internationales relatives à la jeunesse, en a rencontré quelques-uns lundi, annonçant la création du Comité de l’ambassadeur pour les jeunes. Il assure que cet intérêt n’est pas propre à la région et n’a aucun lien avec les bouleversements que cette dernière connaît.
Ronan Farrow est catégorique : l’intérêt de son pays pour les jeunes Algériens s’inscrit dans une démarche globale qui vise à donner la parole à une frange de la société qui s’estime souvent très peu écoutée. La problématique de la jeunesse est, dit-il, appréhendée dans sa globalité. Il en veut pour preuve la similitude des problèmes soulevés par les jeunes dans les quatre coins du monde en dépit de leurs spécificités locales. L’emploi, estime le conseiller spécial de Clinton, fait partie des premières préoccupations des jeunes qu’il a pu rencontrer ce lundi au siège de l’ambassade des Etats- Unis à Alger. S’il a beaucoup été question des conditions de vie, d’emploi et de chômage, les jeunes ont également évoqué la situation politique du pays. Elections législatives obligent, il a été question de participation aux prochaines échéances électorales. Sur quels critères les jeunes ont-ils été sélectionnés ? Pas de réponse. Ronan Farrow, évasif, dira que le panel de jeunes représentait des étudiants, des chefs d’entreprise et des acteurs de la société civile. Ils ont été assurés du soutien de l’ambassade américaine qui abritera d’ailleurs un bureau des jeunes. L’ambassadeur dira à ce sujet que l’institution, à la tête de laquelle il préside, n’avait «absolument rien à cacher» et restait ouverte à toutes les propositions, via son site internet notamment. A travers sa rencontre avec les jeunes, le conseiller spécial de la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, promet une redynamisation du partenariat dans le domaine de l’éducation notamment et plus de bourses pour les étudiants désireux de profiter des différents programmes américains. Ces actions menées en direction des jeunes sont-elles compatibles avec des programmes menés avec le gouvernement algérien ? Oui, répond Ronan Farrow qui explique que le travail avec la société civile se fait en parallèle avec les programmes institutionnels. D’ailleurs, l’ambassadeur dira à ce titre qu’une totale transparence caractérisait ce genre d’initiatives. Une initiative, estime Ronan Farrow, qui pourra éviter que, pour des raisons économiques, des jeunes défavorisés soient exploités par des courants extrémistes.
N. I.
ELLE A TENU HIER UNE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
La Caci fait son bilan
La Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) fait son bilan de l’année écoulée. Son président a présenté, hier, un rapport exhaustif des activités de la Chambre en 2011 et tracé les grandes lignes de ce que seront les activités de l’année en cours. Tahar Khelil, son président, confirmait, hier, l’intention de la Caci de faire de la promotion du produit algérien un leitmotiv en multipliant les rencontres avec les opérateurs et en leur expliquant de quelle manière ils peuvent exploiter au mieux les différents dispositifs pour encourager les entreprises nationales à être plus présentes à l’international. Le président de la Caci expliquait que la Chambre de commerce continuera à être une force de propositions et prendra part à toutes les discussions relatives à l’arsenal juridique. Ses membres ont pu, hier, prendre connaissance du bilan de la Caci qui, au cours de l’année dernière, a organisé plusieurs séminaires, salons, journées d’information et produit une grande quantité de documents en direction des opérateurs économiques.
N. I.