Deux jours après l’annonce du décès d’un homme mordu par un chien porteur de la rage à Constantine, les autorités locales ont réagi ce 15 mai en apportant des précisions importantes sur les circonstances du drame.
En effet, il ne s’agit pas d’un foyer épidémique. Et la rage ne circule pas activement dans la commune de Ouled Rahmoun. Dans un communiqué officiel diffusé ce mercredi, la wilaya de Constantine a tenu à recadrer l’information et à rassurer l’opinion publique.
Contrairement à ce qui avait pu être compris à la suite de la mise en quarantaine décrétée dans le quartier El Tattouri, ce drame est un « cas isolé », lié à une situation strictement individuelle. Une précision importante pour éviter tout vent de panique.
Un cas dramatique, mais « isolé et sans lien avec un foyer de rage »
La victime avait été mordue par un chien qu’il avait lui-même acheté auprès d’un voisin, puis élevé chez lui. Dans le quartier El Tattouri de la commune de Ouled Rahmoun. C’est suite à cette morsure que l’homme avait été admis à l’hôpital universitaire Ibn Badis,. Où il a succombé à des complications de santé.
🟢À LIRE AUSSI : Alerte sanitaire : Un quartier algérien placé en confinement après la détection de la rage
Selon les services de la wilaya, « le chien était effectivement porteur de la rage », mais les circonstances ne laissent place à aucun doute. Ainsi, le cas est « individuel et isolé ». Les investigations menées immédiatement après la confirmation du décès ont permis aux autorités vétérinaires et sanitaires de circonscrire le risque.
La wilaya souligne également que « ni le quartier de Bounouara, ni les zones voisines, n’ont enregistré d’autres cas similaires ». En d’autres termes, aucun foyer épidémique n’a été détecté à ce jour.
Morsure mortelle : la wilaya de Constantine dément la présence d’un foyer actif
La première annonce publique du décès avait provoqué une onde d’inquiétude à travers la région, notamment à la suite de la décision municipale d’interdire la circulation dans le quartier pour une durée de dix jours à compter du 13 mai. Ce genre de mesure, généralement réservé aux situations de risque collectif, a alimenté les rumeurs autour d’un foyer actif de rage.
🟢À LIRE AUSSI : Congé maternité et salaires : ce qu’a annoncé le ministre du Travail
Le communiqué de la wilaya vient donc clarifier une situation qui aurait pu basculer dans la psychose. En rétablissant les faits, les autorités espèrent éviter toute panique injustifiée. Tout en rappelant la dangerosité extrême de la rage, maladie mortelle qui reste endémique dans certaines régions.
En somme, même s’il ne s’agit pas d’un foyer, l’incident rappelle avec force l’importance des gestes de prévention. La rage reste une menace réelle, notamment à travers les chiens errants ou non vaccinés.