Le 5 janvier 2012, le passeport biométrique électronique algérien est mis en circulation, en vertu de deux textes réglementaires qui précisent qu’il remplacera totalement le document de voyage ordinaire à la date butoir imposée par l’Organisation de l’aviation civile internationale, soit le 25 novembre 2015.
Les procédures et les échéances ont été, bien entendu, respectées. Sauf que la qualité du passeport a posé des problèmes à de nombreux titulaires. Les pages du document s’arrachent, en effet, facilement. À ce titre, plusieurs personnes ont eu la désagréable surprise de recevoir une notification de refus de traitement de demande de visa, car les pages de leur passeport sont abîmées.
Au retour à la daïra, pour refaire ledit document, il est exigé des requérants de présenter, à nouveau, un dossier complet accompagné d’un timbre fiscal de 6 000 DA. En clair, aucune démarche réglementaire n’est prévue pour délivrer les duplicatas.