Minurso: l’ONU maintient son budget à 55,9 millions de dollars pour l’exercice 2018-19

Minurso: l’ONU maintient son budget à 55,9 millions de dollars pour l’exercice 2018-19

Les Nations Unies ont maintenu le budget alloué à la Minurso à 55,9 millions de dollars pour l’exercice 2018-19 contre 55,5 millions en 2017-18, un financement approuvé dans le sillage d’un resserrement budgétaire qui a concerné les principales missions de maintien de la paix en Afrique.

Ce montant, approuvé par la cinquième commission de l’ONU chargée des questions budgétaires et entériné par l’Assemblée générale, couvre la période s’étalant du 1 juillet 2018 au 30 juin 2019.

La résolution relative à ce budget, adoptée vendredi, prévoit 52,3 millions de dollars pour le fonctionnement de la mission, 2,7 millions de dollars pour le compte d’appui à ses opérations de maintien de la paix, 679.800 dollars pour la base de soutien logistique des Nations Unies à Brindsi en Italie et 265.000 dollars pour le centre de services régional d’Entebbe en Ouganda.

Le texte prévoit un décaissement de 18,6 millions de dollars pour couvrir le fonctionnement de la mission du 1 juillet au 31 octobre prochain, date à laquelle son mandat politique renouvelé pour six mois arrive à échéance.

La résolution a appelé à la contribution des donateurs pour appuyer le fonctionnement de cette mission onusienne chargée d’organiser le référendum d’autodétermination au Sahara Occidental.

Le maintien des financements alloués à la Minurso intervient dans le sillage d’ajustements budgétaires qui ont touché presque toutes les opérations de paix de l’ONU, en particulier les trois plus importantes dont le budget dépasse le milliard de dollars, au Mali, au Soudan du Sud, et en  République démocratique du Congo.

Au total, 6,6 milliards de dollars seront allouées aux treize opérations de maintien de la paix déployées dans le monde, en baisse de 241 millions de dollars par rapport à l’exercice précédent.

En 2017, l’ONU a réduit son budget pour la paix de 600 millions de dollars sous la pression des Etats-Unis qui réclamaient plus de discipline budgétaire dans le fonctionnement de l’organisation onusienne.