Le ministre du Travail lors de l’inauguration du Salon de l’emploi : «On ne combat pas le chômage avec des décisions administratives»

Le ministre du Travail lors de l’inauguration du Salon de l’emploi : «On ne combat pas le chômage avec des décisions administratives»

Écrit par Hichem Laloui

A l’inauguration du Salon de l’emploi, Mourad Zemali, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale a souligné qu’il est quasiment impossible de résorber le chômage avec des décisions administratives.

Il a estimé que le chômage se combat avec la création des entreprises, de l’investissement et une économie forte. Traitant de la problématique du chômage, il a souligné que le taux est de 11.7 %. « Ce même taux était de 12 % en avril 2017 et il s’est stabilisé à 11.7 % depuis septembre 2017 », a-t-il dit, estimant que cette stabilisation du taux de chômage est « une performance », car « des milliers de jeunes arrivent annuellement au marché du travail et cela n’a pas eu des incidences sur le taux de chômage ». Dans sa lancée, le ministre a évoqué les différents dispositifs mis sur pied pour résorber le chômage. Ainsi, il a souligné que « seule la création des entreprises, une économie forte et de l’investissement peuvent en venir à bout du chômage ».

Il a indiqué que selon le bilan chiffré arrêté au 31 décembre 2017, 514 442 microentreprises financées ont généré au démarrage 1 185 089 emplois, 5 247 microentreprises ont fait l’objet d’une extension de leur capacité de production et 69% des projets ont été financés durant la période allant de 2011 à 2017, soit 353 100 microentreprises ayant généré 743 040 emplois au démarrage. Il a révélé que le rapport emplois/projet a connu sa plus faible performance durant l’année 2012 puis il a connu une amélioration jusqu’à atteindre 2,3 emplois par projet en 2017. Le ministre a précisé, à ce propos, que les financements de ces projets ont nécessité un investissement global de l’ordre de 1 643 milliards de dinars dont, 1 116 milliards de dinars de crédits bancaires, 446 milliards de dinars de prêts non rémunérés et 81 milliards de dinars d’apports personnels