S’exprimant au cours d’une conférence de presse, après avoir présidé le coup d’envoi officiel des épreuves dubaccalauréat, session juin 2012, le ministre, qui répondait à une question liée à une « rumeur de fuites de sujets dubaccalauréat », a affirmé que ce type de fuites était « impossible » grâce aux dispositions arrêtées pour la protection des documents du baccalauréat.
Saluant les efforts des différents corps de sécurité, dont la Gendarmerie nationale, la Sûreté nationale et l’Arméenationale populaire qui « assurent la couverture sécuritaire de l’opération », M. Benbouzid a également souligné que le baccalauréat algérien est « l’un des meilleurs du genre dans le monde car pour l’obtenir, les épreuves ont lieu sur une seule session organisée en fin d’année scolaire, sans recours au rachat ».
Il a aussi noté que son département a mobilisé, avec les partenaires du secteur, les moyens nécessaires pour garantir le bon déroulement des épreuves sur les plans organisation, encadrement et logistique dont, a-t-il indiqué, « la climatisation, le transport, la restauration, l’hébergement et la couverture sanitaire et sécuritaire ».
Les épreuves du baccalauréat précèdent celles du brevet d’enseignement moyen (BEM) programmées le 10 juin en raison de « l’importance du premier examen et son poids dans le processus pédagogique », a-t-il relevé.
Concernant le taux de réussite attendu au terme de cette session, le ministre a indiqué qu’il « ne peut prédire les résultats » qui restent, a-t-il souligné, « tributaires des seules conclusions des corrections ».
M. Benbouzid a expliqué les faibles résultats obtenus dans nombre de wilayas par « la démission des familles des candidats » et « l’absence de suivi du parcours scolaire de leurs enfants ». Il a encore souligné dans ce contexte que les taux élevés de réussite relevés dans certaines wilayas comme Tizi-Ouzou ont pour « seul secret la coopération fructueuse entre les différentes parties à charge de l’opération pédagogique, à savoir le corps enseignant, lesgestionnaires des établissements et les parents d’élèves ».
Le ministre a estimé que les responsables locaux du secteur, à Biskra, sont tenus d’œuvrer à élever le niveau d’assimilation scolaire des élèves afin d’améliorer le taux de réussite, inférieur à 40 % et ne reflétant pas l’importance des moyens mobilisés par l’Etat au bénéfice du secteur de l’éducation.
Le ministre a poursuivi sa tournée d’inspection dans la wilaya des Ziban par la pose, à la cité Ghazal du chef-lieu de wilaya, de la première pierre d’un lycée de 1.000 places, avant d’inspecter, à Loutaya, le chantier de construction d’un lycée de 800 places. Assurant que son département a mis en place toutes les conditions pour garantir une bonne rentrée scolaire,
M. Benbouzid a estimé à 500 le nombre d’établissements scolaires en réalisation à travers le pays pour le seul palier secondaire afin d’y réduire la pression.
Le ministre avait auparavant visité le centre de correction du brevet d’enseignement moyen ouvert au CEM Rachid-Hilmi, au chef-lieu de wilaya.