Benabderrahmane : « l’Algérie a alloué 22,5 milliards pour l’achat de vaccins »

Benabderrahmane : « l’Algérie a alloué 22,5 milliards pour l’achat de vaccins »

Le ministre des Finances Aymen Benabderrahmane a déclaré, ce vendredi 28 mai, lors d’une réunion de travail que l’Algérie avait pris des mesures urgentes pour limiter les effets de la double crise résultant de la situation sanitaire et de la baisse des prix du pétrole au niveau du marché international.

Le ministre a ajouté lors de son discours lors de cette réunion du groupe de travail en charge du rapport d’évaluation économique et financier des dégâts causés par la pandémie que  » l’Algérie a enregistré une baisse relative, tandis que le taux d’endettement public par rapport au PIB a enregistré une légère augmentation par rapport aux pays voisins ».

Le gouvernement a également « réduit les volumes d’importation, acquis des vaccins et des fournitures sanitaires. La Banque d’Algérie a également pris des décisions de précaution pour contrôler la liquidité et faire face à la baisse de l’activité économique ».

Les pouvoirs publics aspirent à atteindre un taux de croissance de 4%

Il a ajouté que ces mesures « ont coûté au trésor public 238 milliards de dinars. Le ministre en charge des finances a déclaré que l’Algérie a subventionné des mesures de protection d’une somme de 17,7 milliards de dinars, des primes exceptionnelles pour les travailleurs de 99,2 milliards de dinars, et des opérations de solidarité et d’aide financière aux familles et aux travailleurs exerçant des professions libérales vulnérables de 73,1 milliards de dinars. Ajoutant à ses dépenses les opérations de solidarité internationale avec 271 millions de dinars et l’acquisition du vaccin contre Covid-19 pour 22,5 milliards de dinars ».

Dans ce même contexte, Benabderrahmane a déclaré que les pouvoirs publics » visent à relancer l’économie nationale pour atteindre le taux de croissance attendu pour 2021, qui est de 4%. D’autant que la conjoncture mondiale montre témoigne de sa reprise imminente grâce aux opérations de vaccination de masse et l’ouverture des frontières entre les pays ».

Le ministre a déclaré que la création d’un groupe de travail chargé de préparer une évaluation financière et économique des effets de la pandémie de la Covid-19  a été mis en place afin de « déterminer les coûts économiques engendrés par cette crise et pour permettre la prise de décisions qui relanceraient l’activité économique ».