Le marché algérien demeure de plus en plus une décharge publique des denrées alimentaires avariées et périmées. Le nombre croissant des intoxications alimentaires, dépassant les 5 000 cas, l’été écoulé, a -en effet- incité le ministère de l’Intérieur à émettre de nouvelles instructions destinées aux bureaux d’hygiènes communaux.
Les agents communaux sont chargés d’analyser, saisir et détruire les denrées alimentaires avariées et impropres à la consommation signalés par les citoyens, et ce conformément aux règlements en vigueur. Outre cela, tout manquement aux instructions émises, entraînera à la fermeture des locaux n’ayant pas respecté les conditions d’hygiènes, en fermant les espaces en question, ont avancé des spécialistes ,en marge de la journée d’étude ,organisée par la Fédération algérienne des consommateurs, tenue hier, en présence de plusieurs représentants des ministères en charge.
En effet, la journée d’étude s’est penchée sur les nouvelles lois appuyant le travail de terrain des bureaux d’hygiène communaux, qui auront la tâche de protéger le consommateur algérien contre les infractions qui ne cessent guère à mettre sa vie en danger.
Outre cela, les magasins et marchés algériens feront l’objet de visites de contrôle quotidien par les membres du bureau d’hygiène communal composé d’un médecin vétérinaire et un spécialiste de l’environnement. Pour rappel, des produits alimentaires avariés d’une valeur de 131 millions de dinars ont été saisis en 2012 et 2000 locaux commerciaux ont été fermés à travers tout le territoire national pour la vente de ces produits impropres à la consommation.
Ces saisies et fermetures de locaux ont été faites lors des 300 000 interventions effectuées par les services de contrôle des produits alimentaires du ministère du Commerce qui ont établi 47 000 PV d’infractions dont 9% concernent la vente de produits avariés.
