Sur les routes algériennes, un geste anodin est souvent escamoté, un simple clignotement qui peut pourtant faire la différence entre une manœuvre sécurisée et un accident. La Gendarmerie nationale alerte sur cette négligence persistante.
En effet, certains conducteurs négligent d’actionner leurs clignotants pour annoncer un changement de direction. D’autres ne les activent que brièvement, une durée insuffisante pour alerter les usagers qui les suivent et leur laisser le temps de réagir en adaptant leur vitesse ou en anticipant un dépassement.
Cette habitude, bien que répandue, enfreint le code de la route et expose son auteur à une amende. Lorsqu’elle est commise en même temps qu’une autre infraction, elle peut également entraîner un retrait du permis de conduire.
Changement de direction sans signalisation : un comportement à risque pour tous les usagers
La page Tariki, gérée par la Gendarmerie nationale, a récemment mis en lumière ce phénomène. Elle le décrit comme l’un des « comportements négatifs » observés quotidiennement sur le réseau routier. Le principal danger réside dans la rupture de la communication entre les automobilistes.
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Un clignotant actionné trop tard ou pas du tout ne permet pas aux conducteurs en amont d’anticiper la manœuvre du véhicule qui les précède. Cette absence de signalement clair réduit le temps de réaction disponible. Elle peut provoquer des freinages brusques en chaîne, des collisions à faible vitesse ou, dans des cas plus graves, des accidents lors de changements de file ou d’insertion sur un carrefour giratoire.
La Gendarmerie avertit ! Une infraction clairement sanctionnée par la loi
Au-delà du risque accidentogène, cette négligence est formellement réprimée par la réglementation en vigueur. Le cadre légal est précis et ne laisse place à aucune ambiguïté. Le fait d’effectuer un virage à droite ou à gauche sans l’annoncer au préalable est une infraction.
La Gendarmerie nationale rappelle que cette action est « une infraction de quatrième degré ». Le législateur algérien a prévu une sanction pour ce type de manquement.
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L’article 66, décret exécutif 15, prévoit une « amende forfaitaire dont le minimum est de 5000 DA » pour cette infraction. Le montant de cette sanction souligne la gravité que les autorités attachent à ce manquement. Considéré comme une faute engageant directement la sécurité des personnes.
Ces mises en garde de la Gendarmerie visent à rappeler que le respect strict du code de la route, y compris pour des gestes apparemment mineurs, demeure la base d’une conduite apaisée et sécuritaire pour l’ensemble des usagers.