Milan, avantage Mesbah

Milan, avantage Mesbah

Djamel Mesbah avait été laissé sur le banc hier par son entraîneur Maximiliano Allegri, qui a préféré titulariser Antonini pour recevoir Naples, à San Siro, dans le cadre de la 22e journée du championnat d’Italie de Serie A.

Un match qui s’est terminé sur le score de 0-0, les roues de bicyclette, comme la Juventus face à Sienne, et où le grand Zlatan Ibrahimovic, le «Monsieur plus» des Rossoneri, a écopé d’un carton rouge à la 64e minute pour avoir giflé le défenseur napolitain Aronica. Même si Djamel Mesbah, qui a eu sa chance lors des trois dernières rencontres, n’est pas entré en jeu, pénalisé par le remplacement du gardien de but, la bonne nouvelle, c’est que son rival Antonini qui a disputé toute la rencontre n’a rien à lui envier, bien au contraire. Lors de ce match face à Naples, Antonini a montré beaucoup de lacunes, et nous l’écrivons sans chauvinisme aucun. Comme nous avons pu voir évoluer les deux joueurs dans le même poste et dans le même schéma tactique, à savoir le 4-3-1-2 de «l’Allenatore» Allegri, nous avons pu comparer les deux joueurs et honnêtement, il n’y a pas photo. Pour la succession de Zambrotta, avantage Mesbah. Si défensivement, les deux joueurs sont d’un niveau sensiblement égal, c’est dans le domaine de l’apport offensif que la balance se met à pencher en faveur de l’Algérien. Du côté d’Antonini, il y a beaucoup plus de passes en retrait que chez Mesbah et son jeu se porte moins vers l’avant. Etant plus limité techniquement et physiquement que Mesbah, il a donc plus de mal à éliminer ses adversaires et est donc obligé de revenir en arrière. Mesbah, qui offre plus de solutions, est plus efficace en un contre un face à son adversaire direct et est donc plus souvent en position de centrer ou de tirer qu’Antonini. En titularisant Antonini, Maximiliano Allegri a pu comparer les deux joueurs dans les mêmes conditions et a dû constater, en disséquant le match et en regardant les statistiques détaillées des deux joueurs, que Djamel Mesbah, c’est plus fort qu’Antonini.

M. B.