Des logements inachevés, dépourvus d’électricité, de gaz et parfois d’eau, et dont les alentours immédiats donnent un air de désolation aux lieux. Pourtant des décisions ont été attribuées aux bénéficiaires qui attendent toujours les clés de leurs appartements. Des pseudos investisseurs ayant bénéficié de parcelles de terrain mais n’ont encore ou jamais entamé les travaux de réalisation des projets.
Les thermes de Téleghma et le projet des huit ZET, programmés dans le cadre de la promotion du tourisme depuis plusieurs années déjà, sont toujours en hibernation. Les glissements de terrain qui provoquent les affaissements des routes de la wilaya, le jardin public, fierté des Mileviens, dont on n’a jamais cessé de parler depuis des lustres et plusieurs autres secteurs ont été à l’ordre du jour des sorties sur le terrain de Mohamed Djamel Khanfar, le wali de Mila, et de ses réunions et rencontres avec ses cadres. Le constat est on ne peut plus désolant, le statu quo persiste et l’on avance à petits pas. Les années passent et se ressemblent. Les promoteurs de logements et les responsables du secteur de l’habitat ont été sommés d’achever les travaux.
Les investisseurs sont sous la menace de l’annulation des décisions d’attribution, les propriétaires des hammams de Téleghma sont priés de participer au financement de la création de la future zone touristique de leur ville faute de quoi ils risquent de voir leurs commerces fermés, les glissements de terrain seront pris en charge, les routes ne s’affaisseront plus et le jardin public retrouvera son lustre d’antan. Des promesses et encore des promesses. Les consignes seront-elles respectées ? Bien avant l’arrivée de Mohamed Djamel Khanfar dans la wilaya de Mila, ces sites ont fait l’objet de visites. Les mêmes constats et remarques ont été relevés, les mêmes consignes et instructions ont été données par ses prédécesseurs et même par certains ministres en visite d’inspection et de travail dans la wilaya.
Cependant, rien n’a changé si ce n‘est quelques retouches ou remplissages par-ci par-là, avant que tout ne redevienne comme avant ou ne reste en l’état. Le nouveau wali, depuis son arrivée, ne cesse de prodiguer des conseils de bonne gouvernance à ses subalternes pour mettre un terme aux insuffisances et anomalies existantes.
Il est partout et ne rechigne point à se déplacer pour constater de visu le taux d’avancement des travaux et à écouter les éternelles lamentations des promoteurs et entrepreneurs. Combien de temps faudra-t-il encore attendre pour voir tous les projets en cours se réaliser et voir le jour ? Mohamed Djamel Khanfar arrivera-t-il à marquer de son empreinte son passage dans la wilaya de Mila ? Le voyage s’achèvera-t-il ? Le premier magistrat est décidé à rattraper le retard et relever le défi pour arriver à bon port. Les subalternes et entrepreneurs suivront-ils le rythme ? L’avenir nous le dira.