Les APC concernées sont tenues de prendre toutes les mesures préventives nécessaires pour parer à tout risque de contamination des animaux dans les marchés.
Sur décision du wali, et conformément aux orientations du ministère de l’Agriculture, les marchés aux bestiaux de la wilaya de Mila sont partiellement rouverts, depuis vendredi, au commerce des espèces ovine et caprine, avons-nous appris. Toutefois, les restrictions sur le commerce du bovin sont toujours maintenues. Selon notre source, les marchés aux bestiaux de Grarem, de Tadjenanet, de Zeghaia, de Telaghma, de Ferdjioua et d’Oued Athmania sont rouverts au commerce des espèces ovine et caprine, mais pas à l’espèce bovine à cause du risque toujours présent de la fièvre aphteuse.
Pour cela, souligne notre source, les APC concernées sont tenues de prendre toutes les mesures préventives nécessaires pour parer à tout risque de contamination des animaux dans les marchés. “Les APC sont appelées à désinfecter et chauler les aires de commerce réservées aux animaux, et la mise en place de moyens pour la désinfection des pneus des camions avant leur entrée dans les marchés”, indique-t-on. Rappelons que la maladie de la fièvre aphteuse, qui s’est propagée dans la wilaya de Mila à partir du mois de juillet, a causé la mort de 308 têtes bovines.
Par ailleurs, fermés depuis plusieurs semaines comme une mesure de prévention contre la propagation de l’épidémie de la fièvre aphteuse touchant 49 communes de la wilaya de Sétif, les marchés aux bestiaux ont été rouverts, le week-end dernier, devant les citoyens de plusieurs localités dans la wilaya de Sétif. Il s’agit des marchés hebdomadaires des communes de Beni Fouda, Aïn Abessa et Babor. L’ouverture de ces marchés concerne seulement les ovins, afin de permettre aux citoyens d’acheter un mouton à l’occasion de la fête de l’Aïd El-Adha.

Des mesures ont été prises pour protéger ces lieux. Lors d’une petite virée au marché hebdomadaire de Beni Fouda, connu pour sa grande fréquentation à l’occasion de chaque fête de l’Aïd El-Adha, nous avons constaté qu’une dizaine d’éleveurs seulement ont introduit des moutons. Plusieurs citoyens sont venus des quatre coins de la wilaya afin de s’informer sur les prix des moutons.
K. BOUABDELLAH/Amar LOUCIF