Mila: Des locaux à vau-l’eau !

Mila: Des locaux à vau-l’eau !
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Des centaines de milliards de centimes (près de 250 milliards) sont partis en fumée, dans ce qu’on appelle pompeusement «Le programme des locaux du président» et, comme si cela n’a pas suffi, les responsables à Mila, au temps où l’argent coulait à flot, on a eu «l’ingénieuse» idée d’en rajouter une couche, à savoir, la réalisation de 600 kiosques en bois, à travers les communes de la wilaya, à raison de 70 millions l’unité, ce qui rajoutera à l’enveloppe quelque chose comme 42 milliards !

Beaucoup de tares et d’incompatibilités sont apparues au grand jour, au fur et à mesure, tellement l’improvisation et le volontarisme politicard ont primé sur une démarche réfléchie et bien étudiée, censée se baser, en principe, sur une demande motivée de la catégorie visée, socialement réaliste et économiquement viable. Mais tel n’a, malheureusement, pas été le cas !



Au bout du compte, cette opération n’a pas suscité l’entrain ni l’adhésion des jeunes chômeurs, principale catégorie ciblée. Les raisons sont multiples et inextricables : Des locaux souvent excentrés des agglomérations, dans la plupart des cas, ne disposant ni de VRD, ni électricité, ni toilettes, ni aménagement extérieur, encore moins la sécurité, l’entretien et le gardiennage des lieux, y compris les kiosques implantés n’importe où et n’importe comment !

Situés aux abords du barrage Béni Haroun, aux entrées et à l’intérieur des agglomérations ou à proximité des enceintes servant de marchés hebdomadaires, c’est selon, ces locaux en bois ne disposent d’aucune commodité, d’où toutes ces dégradations enregistrées sans même qu’ils n’aient servi, d’autant plus que le prix de la location est purement symbolique, étant constitué comme suit : les 6 premiers mois sont gratuits, ensuite la première année le bénéficiaire payera 10% du loyer initial, qui est de 1 000 DA, puis 20% la deuxième année, 30% la troisième, ainsi de suite, jusqu’à 1 000 DA la dixième année et ce sera là le montant définitif du loyer à payer.

LG Algérie

Que d’improvisation et de populisme qui ont fait perdre à la wilaya beaucoup d’opportunités de développement et de mise à niveau dont elle a tant besoin !

A. M’haïmoud