Des pirates informatiques de l’Europe de L’Est ont réussi à propager deux logiciels malveillants très dangereux en Algérie.
Ces logiciels malveillants connus sous le nom Bladabindi et Jenxcus, ont été réalisés et distribués par les développeurs au Koweït et en l’Algérie. Les pirates utilisent des tableaux de bord avec le point-and-click menus pour exécuter des fonctions telles que l’affichage d’un écran d’ordinateur en temps réel, des frappes d’enregistrement, ou encore soustraire des mots de passe et écouter de conversations.
A cet égard, une ordonnance a été rendue Lundi par un tribunal fédéral dans le Nevada (États-Unis) vise à lancer l’opération de lutte contre la cybercriminalité en passant par la perturbation des canaux de communication entre les hackers et les ordinateurs infectés par ces deux virus informatiques.
« Nous n’avons jamais vu un malware codé en dehors de l’Europe de l’Est qui est aussi grand que celui-là. Cela démontre vraiment le degré de la mondialisation de la cybercriminalité », a déclaré pour le site « gulfbusiness » Richard Domingues Boscovich, responsable au sein du service de la lutte contre la cybercriminalité et les crimes numériques au niveau de Microsoft qui rassure avoir réalisé un antivirus capable de maîtriser les deux logiciels malveillants.
Il faudrait des jours pour déterminer le nombre de machines infectées qui serait, selon lui, très important. Un des logiciels de Microsoft a pu détecter quelque 7,4 millions d’infections au cours de la dernière année. 30% des PC dans le monde seraient selon la même source, infectés.
Selon Boscovich, « environ 94 % de toutes les machines infectées par les deux virus communiquent avec les pirates via des serveurs « Vitalwerks » (fournisseurs de services concernant les émails). En effet, les criminels utilisent Vitalwerks comme intermédiaire afin de rendre le suivi plus difficile aux services de sécurité spécialisés dans la lutte contre la cybercriminalité.
Khelifa Litamine