Après l’exposition de ses œuvres à Bejaia, le reporter photographe M’hamed Kerrouche entame une autre virée à travers le pays pour se fixer durant une dizaine de jours à Mostaganem, ville côtière de l’ouest du pays, connue pour la beauté de ses sites et celle de ses magnifiques plages.
Pour M’hamed Kerrouche reporter photographe au long cours, tout a commencé avec la publication de son ouvrage, «Algérie, littoral et zones humides».
Le succès aidant, il décide d’entamer une série d’exposition et partant de partager sa passion avec les amoureux de la photo et des paysages algériens. L’occasion est propice pour lui d’entreprendre aussi un autre travail et d’enrichir son patrimoine photos.
« On dit du littoral algérien que c’est un balcon montagneux sur la mer méditerranée. Littoral d’une longueur de 1622 km, de surcroit jalonnée d’iles, d’ilots, de zones humides, de phares, écrins de biodiversité d’une rare richesse, sans doute uniques au monde.
Très peu de territoires présentent cette caractéristique. Et, bien sur, l’Algérie en a bien d’autres qui sont autant d’atouts : force de ses couleurs paysagères, diversité de sa belle nature profondément sauvage, prodigieux concentré de flore et de faune marines, qu’elles soient classées ou non au patrimoine mondial de l’humanité.
Pour tout dire, si on veut alimenter son panthéon intérieur, il faut aller voir par soi-même ces joyaux de la nature relativement préservés sur nos cotes et dans leurs inter lands respectifs, mais jusqu’à quand ?
Avec les instantanés inégalés de M’hamed Kerrouche, tout est encore plus beau. Ce talentueux artiste nous immerge au plus profond de cet éden fait d’eaux, de végétaux et de lumière, royaume d’une faune insoupçonnée, incroyablement diversifiée.
Voila en somme une belle (re)découverte à faire de l’Algérie et de ses écosystèmes marin et forestier qui, de par leur étendue à travers le territoire national, lui valent d‘être classée troisième en Afrique et huitième dans le monde. Quant aux textes et légendes, écrits de façon talentueuse, ils sont signés Anis Djaâd, un amateur invétéré de la nature tous azimuts.»
A. T.