La presse française a rapporté, samedi, qu’une vaste opération a été menée par 250 policiers dans la cité des Micocouliers à Marseille afin de mettre la main sur un repris de justice, 24 ans, suspecté d’être impliqué dans plusieurs actes criminels.
Cette opération -d’une telle envergure- serait une première après le meurtre d’une douzaine de ressortissants algériens, tués froidement par balles dans la cité Phocéenne. En outre, elle intervient une semaine après le rassemblement tenu par la diaspora algérienne devant le consulat général d’Algérie à Marseille, réclamant une réaction à tous les niveaux pour arrêter la série d’assassinat qui prend pour cible les ressortissants algériens établis dans cette ville française.
Les manifestants ont interpellé les autorités des deux pays à leur assurer une protection, soutenant que des repris de justice seraient derrière ces crimes, en attendant bien entendu les conclusions des enquêtes menées par la police.
Les familles des neuf victimes originaires de Khenchla ont demandé, par la voix de la mère de Lagha Djamel et Fetimi Naïm, tués respectivement à Marseille en avril et décembre 2017, lors d’une émission diffusée sur Echorouk News, aux autorités hexagonales et algériennes de dévoiler les résultats des enquêtes menées jusque-là.