Meurtre d’une Algérienne en Belgique : ce que révèle l’autopsie

Meurtre d’une Algérienne en Belgique : ce que révèle l’autopsie

Il y a quelques jours, une adolescente algérienne a été retrouvée morte dans la région d’Ougrée à Bruxelles. À proximité d’elle, le corps de son agresseur a été retrouvé pendu, également. Victime de « Grooming », la jeune Algérienne, âgée de 14 ans, s’est faite piéger par Olivier T, sur Snapchat.

Par ailleurs, suite à l’enquête lancée dans cette affaire, a permis de libérer également, la sœur de Malak, âgée de 2 ans, qui a été enfermée dans une voiture dans la même région. Selon les premières informations dévoilées par le parquet de Liège, les deux filles ont été portés disparus le jeudi 5 janvier dernier.

Assassinat d’une adolescente algérienne en Belgique : l’autopsie révèle les causes de sa mort

Jeudi dernier, le parquet de Liège a dévoilé de nouveaux éléments concernant cette affaire. En effet, s’appuyant sur les résultats de l’autopsie établie sur la victime, la porte-parole du parquet de Liège, notamment Catherine Collignon, a fait savoir que l’autopsie de l’agresseur, âgé de 37 ans, a confirmé l’hypothèse du suicide.

En ce qui concerne la jeune Malak, le médecin légiste évoque une mort violente par étranglement. Ainsi qu’un choc violent au niveau de sa tête. L’autopsie a aussi dévoilé des traces d’agression sexuelles sur le corps de la fille. Par ailleurs, le parquet indique que des devoirs complémentaires sont toujours en cours.

La porte-parole du parquet de Liège a fait savoir que la maman de Malak a reçu un appel de sa fille, pour la prévenir qu’elle allait faire du shopping, rapporte RTL. L’adolescente, âgée de 14 ans, a utilisé le GSM de son agresseur pour appeler sa maman. Ce dernier, a permis aux enquêteurs de localiser Olivier et les deux filles. Les légistes estiment que décès de l’adolescente algérienne a eu lieu entre 18 h 00 et 23 heures. Soit quelques heures après l’appel.

L’enquête se poursuit pour déterminer pour combien de temps la victime et son agresseur sont restés en contact via Snapchat. Mais aussi pour dévoiler les motifs derrière ce crime.