Meurtre de Lola : que révèle l’expertise psychiatrique sur Dahbia ?

Meurtre de Lola : que révèle l’expertise psychiatrique sur Dahbia ?

L’Affaire de la petite Lola continue de faire couler beaucoup d’encre en France. Victime d’un odieux crime, la petite fille d’à peine 12 ans a subi un viol et des actes de torture avant de se faire assassiner dans le 19ᵉ arrondissement de Paris. La principale suspecte n’est autre qu’une jeune Algérienne de 24 ans se trouvant en situation irrégulière sur le territoire français.

D’après les informations rapportées par le journal français Le Parisien ce vendredi 9 décembre, de nouveaux rebondissements animent le dossier de l’affaire liée à l’assassinat de la petite Lola. En effet, une expertise psychiatrique a été rendue publique concernant la suspecte principale du meurtre de la petite Lola, la dénommée Dahbia Benkired.

Selon la même source, c’est un médecin qui a remis ce rapport, le 28 novembre dernier, au juge d’instruction en charge de l’affaire. Et ce, après avoir consulté les auditions en garde à vue, et s’être entretenu avec la présumée meurtrière à trois reprises à la maison d’arrêt de Fresnes.

Ainsi, l’expertise psychiatrique a révélé que la principale coupable du meurtre de Lola, Dahbia, « ne souffre d’aucun trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli ou altéré son discernement ». Cependant, le médecin ayant réalisé le rapport n’a pas manqué de noter le fait que la présumée coupable avait affiché des signes « de trouble grave et complexe de sa personnalité ».

Dahbia aurait « un haut potentiel narcissique psychopathique »

Par ailleurs, l’expertise psychiatrique a aussi décrit la principale suspecte du meurtre de la petite Lola comme étant une jeune femme « de forte personnalité », qui présente « un haut potentiel narcissique psychopathique », en l’occurrence une « surestime de soi ». D’après le médecin ayant élaboré le rapport, « Dahbia aurait aussi tendance à manipuler son entourage et à tenter de disséminer le trouble et la confusion chez son interlocuteur ».

En outre, l’expertise psychiatrique a aussi démontré que « Dahbia serait dans un rapport de domination avec les autres personnes », expliquant que « l’autre devient sa proie, un moyen de jouissance sur lequel elle pose son emprise ». De plus, « elle aurait aussi une tendance au mensonge pathologique et à une absence d’empathie et de culpabilité ».

Meurtre de Lola en France : retour sur les aveux glaçants de Dahbia

Dans ce même contexte, il convient de rappeler que les enquêteurs avaient entendu la principale suspecte du meurtre de Lola à six reprises. Au cours de ces auditions, Dahbia avait d’abord nié les faits en répétant « je n’ai pas envie de vous répondre ». Puis, n’avait eu de cesse de changer sa version des faits en livrant des récits contradictoires et en décrivant les détails de ce qu’elle a fait subir à la jeune Lola, avant de se rétracter, affirmant que c’était un « cauchemar ».

D’après ses aveux, rapportés par Le Monde, Dahbia avait croisé la jeune Lola, qui rentrait de l’école, le 14 octobre vers 15h30 devant l’entrée de l’immeuble dans lequel elle n’avait pas pu accéder, à défaut de posséder le passe d’entrée. La petite avait, d’ailleurs, refusé de lui prêter le sien, mais la jeune femme aurait profité du moment où elle avait déverrouillé la porte pour y accéder, au même moment qu’elle.

Au cours de ses nombreuses auditions, Dahbia avait détaillé sa version des faits, révélant aux enquêteurs les coups, mais aussi les blessures au couteau et aux ciseaux qu’elle avait infligés à la petite Lola. Alléguant qu’elle ne l’avait pas forcé à monter avec elle, Dahbia avait pourtant admet avoir « tapé la petite fille par ce qu’elle ne se sentait pas bien », avant de se rétracter, assurant que c’était Lola qui voulait la tuer.