Dahbia Benkired, l’accusée principale du meurtre de l’adolescente Lola en 2022, sera jugée du 20 au 24 octobre 2025 aux assises de Paris. La jeune femme est poursuivie pour « meurtre d’une mineure de 15 ans accompagné ou précédé d’un viol, de torture ainsi que pour viol commis sur un mineur avec torture et acte de barbarie« .
Le procès de Dahbia Benkired, accusée du meurtre de Lola, âgée de 12 ans, à Paris fin 2022, se déroulera du 20 au 24 octobre 2025 devant la Cour d’assises de Paris, selon une source proche du dossier rapportée par l’AFP. Née en 1998, elle sera jugée pour meurtre sur mineur de 15 ans avec circonstances aggravantes, conformément à l’ordonnance renvoyée par le juge d’instruction communiquée par le parquet de Paris.
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Le procès de Dahbia Benkired, accusée du meurtre de Lola, se tiendra en octobre 2025
La Cour d’assise de Paris s’apprête à ouvrir le dossier de Dahbia Benkired, la principale mise en cause dans le meurtre de Lola. Cette affaire a suscité une vive émotion en France et au sein de la communauté algérienne à l’hexagone.

Le vendredi 14 octobre 2022, le corps sans vie de Lola, une collégienne qui n’était pas rentrée chez elle dans l’après-midi, a été découvert dans une caisse en plastique, dans la cour intérieure de l’immeuble où elle résidait dans la capitale parisienne.
Son père, depuis décédé et qui était gardien de cet immeuble, avait visionné les images de vidéosurveillance en cherchant sa fille et avait constaté qu’elle était entrée dans le hall en compagnie d’une femme inconnue. Cette dernière était ressortie de l’immeuble vers 17 heures, tirant de lourds bagages dont une malle en plastique.
Sous le coup d’une OQTF
La brigade criminelle, chargée de cette affaire, avait arrêté dès le samedi matin Dahbia Benkired, une Algérienne entrée légalement en France avec un titre de séjour d’étudiant, et sous l’obligation de quitter le territoire français depuis deux mois.
Le non-respect de son OQTF avait provoqué de vives critiques par la droite et l’extrême droite. Le gouvernement français avait dénoncé « l’indécence » de cette instrumentalisation politique.
Lors de sa garde à vue, Dahbia Benkired avait avoué les faits et avait raconté avoir commis sur l’adolescente « atteintes à caractère sexuel et d’autres violences ayant entraîné sa mort. Elle aurait dissimulé le corps dans une caisse en plastique« , indique, à l’époque, la procureure de Paris.
À l’issue de sa mise en examen, Dahbia Benkired avait été incarcérée dans une unité de malades difficiles. Elle sera jugée du 20 au 24 octobre 2025, devant la cour d’assises de Paris.
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