“Meursault, contre-enquête”, de Kamel Daoud, primé par The Guardian

“Meursault, contre-enquête”, de Kamel Daoud, primé par The Guardian

“Meursault, contre-enquête”, le roman du journaliste et écrivain Algérien Kamel Daoud, paru en Algérie en 2013, puis gagnant du prix Goncourt du meilleur roman en 2015 en France, a été également honoré, il y a 3 jours, dans un classement publié par le journal britannique The Guardian, parmi les dix romans qui redonnent une nouvelle vie à  des classiques de la littérature universelle.

“Ne lisez pas l’un sans l’autre”, avait recommandé l’auteure de l’article, en parlant du roman de Daoud et de celui de Camus.

En effet, un article du journal britannique prestigieux, The Guardien, a dressé un classement des dix meilleurs romans qui redonnent une nouvelle vie à  des classiques de la littérature universelle. L’article en question est paru il y a trois jours, et classe le roman de Kamel Daoud en sixième position.

Meursault, contre-enquête, le roman de Kamel Daoud, est passé presque inaperçu en Algérie, après sa sortie chez Barzakh, en 2013. C’est suite à sa parution chez Actes Sud en France, en 2014, et après avoir pu décrocher  le prix Goncourt du premier roman en 2015, que le roman de Daoud a commencé à collecter les distinctions.

Meursault, contre-enquête, 70 ans après.

Pour l’auteure de l’article, l’écrivaine Américaine, Ali Benjamin, lire des nouveaux romans répliques, permet aux impérissables classiques de retrouver une seconde jeunesse. C’est le cas avec le Roman de Kamel Daoud, qui fait revivre le classique d’Albert Camus l’étranger, et avec lui toute une multitude de questionnements liés au “colonialisme, à la dépossession, et à l’identité”, Toujours selon cette auteure.

Le roman de Kamel Daoud, permet selon l’écrivaine Américaine, de partir du principe que l’histoire de Camus, sur le meurtre d’un «Arabe» anonyme par un Français, dans la chaleur étouffante d’un après-midi ordinaire, est un vrai crime”.

Ali Benjamin, affirme que “ce livre élargit l’enquête existentialiste sur les questions de colonialisme, de dépossession et d’identité”, et que c’est “une histoire de chagrin et de rage impuissante qui se transforme en une vraie confrontation avec l’absurde”.