Mettre d’accord deux rivaux

Mettre d’accord deux rivaux

Un remaniement ministériel en gestation qui pourrait même sur un rétrécissement de l’effectif du gouvernement d’Abdelmalek Sellal .

Dans la logique du probable, un nouveau remaniement viendrait mettre d’accords aux nombreux doutes que la presse ne cesse d’émettre depuis quelques semaines voire même un mois sur un possible coup politique du président Abdelaziz Bouteflika.

Un remaniement de trop ?

Une question qui occupe déjà sa place dans le quotidien des Algériens mais si tout cela n’était qu’un bon coup de communication ? Affaire à suivre avec prudence car la politique vit bien avec la polémique. Austérité oblige, le gouvernement Sellal devrait subir un lifting voire un rétrécissement de son équipe.

La question qui taraude les esprits est de savoir qui restera, qui ne restera pas dans le prochain gouvernement. Après l’adoption du projet de révision de la Constitution par le Parlement, le premier ministre Abdelmalek Sellal était censée, selon l’usage, de présenter la démission de son gouvernement au président Bouteflika mais cette démarche protocolaire ne semble pas être retenue.

Il semble qu’on se dirige vers la reconduction de Sellal en conformité de la nouvelle Constitution. Abdelmalek Sellal est en effet membre depuis peu du FLN et également membre du Comité central. Pour ce faire, le chef de l’Etat devrait rencontrer, le SG du FLN, Amar Saidani, selon des sources partisanes, pour discuter de la nouvelle composition du futur gouvernement.

D’ailleurs le SG du FLN a déjà préparé une liste de « ministrables » pour la soumettre au président Bouteflika.

Etant le parti majoritaire au Parlement, le FLN espère brasser le maximum de postes notamment les portefeuilles clefs. Les cadres du parti ne cessent de tarabuster leur chef pour qu’il ne cède pas sur le nombre de postes vis-à-vis de son rival le RND. Il n’est pas exclu que le nouveau gouvernement comptera plus de représentants du FLN.

Toutefois, on voit mal comment Saidani pourrait dicter sa volonté sur le président Bouteflika qui justement s’apprête à couper des postes. Dès lors, qui va passer à la trappe ? Le remaniement touchera probablement plusieurs postes.

Le chef de l’Etat n’est pas satisfait du travail fourni par certains en cette période de crise. Etant informé, Bouteflika dispose du bilan de chacun des locataires des ministères. Des sources rapportent que ce remaniement touchera plusieurs ministres auxquels on a donné plutôt un sursis. On devrait s’attendre à des fusions entre départements et ministères pour rationaliser les budgets et surtout axer sur des cadres capables de gérer la crise.