Le métro d’Oran démarrera du stade Habib-Bouakeul, puis ralliera le siège de la wilaya d’Oran, avant de rejoindre la commune de Bir El Djir et le port d’Oran.
C’est décidé, la première phase de l’étude du projet du métro d’Oran a été approuvée en fin de semaine, et ce, à l’issue de la réunion qui a regroupé, tout le long de la journée de mercredi dernier dans l’enceinte de la wilaya d’Oran, les responsables de l’entreprise espagnole, Senner, et les promoteurs du projet, le ministère des Transports, représenté localement par une commission installée à l’effet de prendre des mesures qui s’imposent.
La première étape, l’étude du projet, s’étale sur une durée de 30 mois, et ce avant de passer à l’étude géologique du terrain qui devra servir d’assiette que traversera le métro. Selon l’esquisse qui a été présentée, le métro d’Oran prendra le départ à partir du stade Habib Bouakeul, localité située dans la partie ouest de la ville d’Oran. Il ralliera le siège de la wilaya d’Oran avant de prendre son chemin vers la commune de Bir El Djir (est d’Oran) pour ensuite prendre un autre départ pour rallier le port d’Oran, tout près du centre ville.
Le tracé du métro d’Oran est ainsi donc connu à l’issue de la réunion focalisée essentiellement sur la présentation technique du projet. Celle-ci a été riche dans son débat puisque toutes les esquisses ont été exposées alors que la finalité envisagée a été plus que motivante pour passer à l’action en vue de retenir le type de tracé qui serait idoine à la ville d’Oran et ses habitants. Aussi, la même rencontre est venue en complément de la rencontre tenue le mois de juillet qui a regroupé les deux entités en relation avec le projet, et ce, en vue de collecter et d’étudier, tout en recommandant communément, toutes les informations inhérentes au chantier dans sa globalité tout en prenant compte des rues et ruelles, boulevards, le bâti, l’esthétique, son impact aussi bien sur l’environnement que sur les habitants de la ville d’Oran, notamment pendant la durée des travaux. Dans leur rencontre, les quatre plans ont été exposés avec leurs points faibles et leurs points forts tandis que le soin a été laissé aux membres de la commission d’adopter le tracé qui répondra au mieux aux aspirations des habitants de la ville d’Oran. Ce n’est pas tout puisqu’il a été pris en compte la rentabilité du projet une fois le chantier opérationnel.
La trajectoire prévoit une vingtaine d’arrêts. La réunion a été également traduite par l’élaboration d’une étude globale et détaillée sur le projet. La commission, mise en place à l’effet de suivi du projet, se chargera, quant à elle, de toutes les évaluations des données tout en prenant en charge tous les problèmes qui peuvent surgir au cours de la réalisation du projet. Cette dernière jouera en ce sens un rôle de premier plan étant donné que ses membres prévoient d’ores et déjà des réunions tous les deux mois au cours desquelles toutes les lacunes, qui pourront entraver le chantier, seront passées au peigne fin avant de prendre des décisions qui s’imposent. Aussi, la commission fournira aux réalisateurs du projet toutes les nouvelles données pouvant apporter un plus au chantier.
En somme, la mission des deux entités (bureau d’études et la commission locale) n’est pas aussi simple, les entraves seront tellement nombreuses que les responsables en charge de l’étude devront prendre en compte aussi bien le cas des vieilles bâtisses qui sera abordé dans leur soubassement que celui des canalisations d’évacuation des eaux usées estimées à plusieurs dizaines de kilomètres.
Le métro d’Oran démarre donc! Passer au démarrage du projet est motivé après le constat fait sur le tramway d’Oran qui tire à sa fin.
Son lancement est prévu avant la fin de l’année en cours après bien évidemment un retard qui a duré une année. Les premiers essais techniques qui ont été décidés pour la semaine passée ont été annulés et aucune explication n’a été donnée jusque-là.
