Métro d’Alger , Objectif : treize millions de voyageurs par an

Le directeur général de la RATP El Djazair chargée de l’exploitation commerciale, Pascal Garret, a annoncé hier que plus de 2,4 millions de voyageurs ont été transportés par le métro d’Alger depuis son inauguration le 1er novembre dernier. Il a précisé que le nombre de voyageurs enregistrés du 1er novembre 2011 au 9 janvier 2012 est de 2 426 021.

«Nous avons atteint et dépassé les deux millions d’entrées le 27 décembre dernier», a-t-il déclaré. La fréquentation moyenne quotidienne du métro d’Alger depuis son inauguration est de 34 657 voyageurs, avec des «pics» enregistrés lors des vacances scolaires notamment en direction d’Alger- Centre (station Tafourah) et du Jardin d’essais. Rappelant que durant les fêtes du nouvel an (les 31 décembre et 1er janvier), le métro d’Alger a enregistré une fréquentation de 72 019 entrées sur les 10 stations. M. Garret considère ce chiffre «relativement élevé car coïncidant avec les vacances scolaires d’hiver». Pour l’année 2012, l’objectif de la RATP El Djazair est d’atteindre les 13 millions de voyageurs, a-t-il affirmé. Par ailleurs, malgré le nombre important de voyageurs enregistré, le prix des tickets reste trop cher pour la majorité des usagers du métro. En effet, 50 DA pour un aller simple et 100 DA pour un billet aller-retour, le voyageur donc doit payer le double pour rejoindre son travail. Sans oublier qu’il faut payer 50 DA pour un seul arrêt. La plupart des usagers souhaitent que l’Etat prenne en considération la situation des simples fonctionnaires et réduise le prix au moins à 30 DA, sachant que le salaire d’un simple travailleur dans notre pays ne dépasse pas les 18 000 DA. En réalité, actuellement la plupart des gens préfèrent prendre le bus pour se déplacer au lieu d’emprunter le métro. Rappelons qu’aux premiers temps de son inauguration, même si le métro a contribué un tant soit peu à réduire la tension sur certaines stations de bus, à l’exemple de celles situées sur son itinéraire, d’autres sont toujours encombrées. C’est le cas de la station de bus de Ben Omar (Kouba).

Karima Kartoubi