Metref «Je ne suis pas là pour détrôner Belhadj»

Metref  «Je ne suis pas là pour détrôner Belhadj»

« Je suis très content qu’on me fasse appel » > «j’ai déjà joué pour mon pays»

Quel commentaire faites-vous sur votre sélection en équipe nationale première ?

– Je suis très content qu’on me fasse appel. Maintenant, il faut prouver que je mérite cette convocation. Je vais faire de mon mieux pour être à la hauteur de l’équipe nationale.

– Ce n’est pas une première pour vous, ce n’est qu’un retour…

– Effectivement, j’ai déjà joué pour mon pays. Après, il y avait une coupure pour une raison ou une autre. Maintenant, on fait appel à moi, je dois cravacher dur pour y rester le plus longtemps possible.

– Vous faites partie justement des joueurs qui ont toujours gardé l’espoir de revenir en sélection…

– Oui, cela remonte même à quelques années, mais cela ne m’a pas découragé à rester ambitieux et à travailler dur pour y retourner. Dieu merci, il y a cette occasion que je vais essayer de saisir.

– Cela vient avec un sélectionneur qui vous connaît bien avec les A’, n’est-ce pas ?

– Oui, j’ai beaucoup travaillé avec Benchikha en sélection des locaux, maintenant il ne faut pas prendre cela comme un avantage. Je pense que seul le travail déterminera la valeur du joueur et ce qu’il va apporter.

– On sent bien que vous souhaiteriez continuer longtemps avec l’EN ?

– Bien sûr, ce serait décevant si vous faites un stage ou alors un seul match avec l’équipe nationale, puis vous partez. C’est pour cette raison que je dis qu’il faut travailler davantage et surtout garder les pieds sur terre pour avancer et progresser.

– Vous réalisez un très bon début de saison avec l’Entente de Sétif, c’est la raison pour laquelle on vous fait appel en équipe nationale ?

– Cela fait partie de ma nature, je me donne à fond une fois sur le terrain, que ce soit avec l’ESS ou en sélection A’ et dans toutes les rencontres. Je ferai le maximum pour aider mon club. C’est mon boulot, je fais les choses honnêtement, mais surtout je ne calcule pas trop.

– Vous êtes un joueur du flanc gauche, le couloir où on a l’habitude de voir Nadir Belhadj, un commentaire ?

– Non, je ne suis pas là pour concurrencer Nadir Belhadj. Ce dernier reste un modèle pour moi, c’est un très grand joueur. Il a fait ses preuves avec l’équipe nationale et les clubs où il a joué. Je ne vais pas me mettre en tête que je suis en équipe nationale pour détrôner Belhadj. Je ne vois pas les choses de cette manière. En équipe nationale, il faut défendre l’intérêt général et surtout porter tout un pays, on n’est pas là pour disputer les places et installer une concurrence dans le groupe.