Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel s’est entretenu, lundi au Caire avec le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Chokri, en marge de la 144e session du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel.
Les deux parties ont évoqué les points inscrits à l’ordre du jour de la réunion, les développements de la situation dans les pays arabes et leurs retombées sur la sécurité et la stabilité de la région, indique lundi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Les deux ministres sont longuement revenus sur la crise libyenne. Ils ont réaffirmé leur soutien au processus du dialogue national, parrainé par les Nations unies.
Ils ont souligné la nécessité de parvenir à un accord politique entre les belligérants en Libye devant « accélérer le processus de formation d’un gouvernement d’union nationale garantissant l’unité de la Libye, sa souveraineté et sa cohésion sociale ».
Les deux parties ont également passé en revue les relations bilatérales et la nécessité de les renforcer davantage afin de les hisser au niveau des aspirations des deux peuples. Ils ont convenu en outre de la poursuite la concertation sur les différentes questions d’intérêt commun », ajoute la même source.
Messahel rencontre au Caire l’envoyé du secrétaire général de l’ONU pour la Syrie
Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe Abdelkader Messahel a rencontré lundi au Caire, en marge de sa participation à la réunion du conseil des ministres de la Ligue arabe, l’envoyé du secrétaire général de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura.
A cette occasion, M. de Mistura a présenté à M. Messahel un exposé sur les derniers développements de la crise syrienne et les moyens de parvenir à une solution politique ainsi que sur le plan de l’ONU », indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
M. Messahel a réitéré à l’occasion « la position de l’Algérie en faveur des démarches des Nations Unies pour une solution politique consensuelle devant mettre fin aux souffrances du peuple syrien, préserver sa souveraineté et lui permettre de concrétiser ses attentes conformément à l’accord de Genève 1 », souligné la même source.