Messahel : Réunion du comité ad hoc de l UA à Cotonou : des «avancées» dans l intérêt de l Afrique

Messahel : Réunion du comité ad hoc de l UA à Cotonou : des «avancées» dans l intérêt de l Afrique

La réunion du comité ad hoc des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) tenue samedi à Cotonou (Bénin) pour examiner les questions de l’élection du président de la commission africaine a permis des « avancées extrêmement intéressantes » dans l’intérêt du continent africain, a indiqué à Cotonou le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel. « Il y a eu convergence de vue totale sur l’essentiel : l’Afrique et les intérêts africains au dessus de tous », a déclaré M. Messahel à la presse à l’issue de la réunion du comité ad hoc.

Il a affirmé que l’Algérie, par la voix du Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, représentant du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à la réunion du comité ad hoc, « a défendu l’approche qui met l’intérêt du continent au dessus de tous et qui cherche à ce que l’Afrique soit solidaire, unie et avoir un leadership fort ».



« C’est un élément essentiel qui a permis de dépasser les clivages linguistique ou régional pour se mettre dans un processus qui va nous conduire à élire un président de la commission africaine lors du prochain sommet de l’UA prévu au Malawi en juin prochain », a-t-il dit. Il a expliqué que la réunion de Cotonou sera suivie par d’autres dans les prochaines semaines, ajoutant que les idées débattues à cette réunion feront l’objet d’un rapport à toutes les régions.

Le comité, institué lors de la 18e session ordinaire du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA tenue les 29 et 30 janvier derniers à Addis-Abeba (Ethiopie), est composé de cinq pays (Algérie, Angola, Côte-d’Ivoire, Tchad et l’Ethiopie) représentant cinq régions africaines et de l’Afrique du Sud et du Gabon, ainsi que du président en exercice de l’Union africaine, le béninois Boni Yayi.

La rencontre de Cotonou intervient suite à la non élection, lors du 18e sommet de l’UA, d’un président de la commission africaine, dont le mandat de 4 ans venait d’expirer. Aucun des deux candidats, qui étaient en lice pour ce poste à savoir la ministre de l’Intérieur sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma et le président sortant de la Commission, le Gabonais Jean Ping, après quatre tour de scrutin, n’avait remporté les 2/3 des voix.

Les résultats de la rencontre de Cotonou seront exploités lors des travaux du prochain sommet de l’Union africaine prévu à Lilongwey (Malawi) les 15 et 16 juillet 2012