Le rôle de la politique de réconciliation nationale, prônée par le président Abdelaziz Bouteflika et feu Nelson Mandela, dans la stabilité et le développement de l’Algérie et de l’Afrique du Sud, a été mis en exergue mardi par le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel.
Le ministre, qui intervenait sur les ondes de Radio Algérie internationale, a qualifié la réconciliation nationale de « politique centrale », ajoutant que le président Bouteflika et le défunt Mandela avaient opté pour ce choix, étant « convaincus » qu’aucun processus de développement ne pourrait aboutir sans stabilité.
Selon M. Messahel, il est « évident » qu’on ne peut construire la paix et la stabilité sans la réconciliation nationale, ajoutant que le plus important est que la stabilité soit « réellement » le fondement de tout développement.
« Nous observons ces deux dernières décennies qu’il y a pas mal de conflits en Afrique, parfois internes et parfois attisés et organisés de l’extérieur, mais la réconciliation nationale reste une politique centrale », a-t-il souligné.
Il a, dans ce cadre, rappelé la tenue à Alger en juin dernier de la réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), consacrée au thème de « La réconciliation nationale, facteur crucial pour la sécurité, la stabilité et le développement durable en Afrique ».
Par ailleurs, le ministre a rappelé l’expulsion de la délégation sud-africaine lors de la 29ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, présidée par le président Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères.
« Le président Bouteflika avait décidé de refuser la délégation sud-africaine, car n’étant pas représentative et était beaucoup plus l’émanation d’un régime raciste que démocratique », a-t-il expliqué.