Messahel : “L’ouverture du champ audiovisuel au privé est irréversible”

Messahel : “L’ouverture du champ audiovisuel au privé est irréversible”

La loi spécifique relative à l’activité audiovisuelle consacre l’ouverture du champ audiovisuel à l’initiative de l’investissement privé”, a rappelé le ministre de la Communication.

C’est en présence de hauts cadres de la presse nationale relevant du secteur public, notamment les DG de l’ENRS et de l’ENTV, les directeurs des chaînes nationales de la radio et des radios locales des quarante-huit wilayas, ainsi que les directeurs des quotidiens nationaux d’information relevant du secteur public, que le ministre de la communication, Abdelkader Messahel, a inauguré hier matin, au nouveau Complexe de loisirs scientifiques de jeunes de Tizi Ouzou, les travaux d’un séminaire international sur le service public à la radio et à la télévision.

Ce séminaire, qui s’étalera sur deux jours, est rehaussé par la présence de journalistes et de dirigeants de radios étrangères, notamment Radio France Internationale, la RTBF (belge), la Radio suisse romande, la RAI (italienne), la BBC (anglaise) et un représentant de l’Union européenne. Dans leurs allocutions d’ouverture, le DG de la Radio nationale, Chabane Lounakel, tout comme le wali de Tizi Ouzou, Abdelkader Bouazghi, ont souligné l’intérêt d’une telle rencontre placée sous le thème de “Valeurs, missions et expériences”, tout cela pour mettre l’accent sur la nécessité d’améliorer la qualité du service public au niveau de la Radio et de la Télévision nationales.

Pour sa part, le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, a d’emblée rendu un hommage à tous les journalistes et les techniciens de la Radio et de la Télévision nationales qui, dit-il, ont consenti beaucoup d’efforts et de sacrifices pour relever de gros défis depuis l’Indépendance du pays à nos jours. Tout en ayant le souci d’améliorer les contenus des programmes et la qualité du service public, tant à la Radio qu’à la Télévision algériennes. “Quelques-uns parmi vous sont témoins de l’évolution de la radio et de la télévision dans notre pays.

À l’Indépendance, l’Algérie ne disposait que d’un embryon de radio et de télévision qui ne couvrait que quelques parcelles du territoire, principalement à Alger, Oran et Constantine”, dira

M. Messahel qui n’omettra pas de souligner “les efforts consentis par l’État et par nos aînés pour doter notre pays d’un véritable service public de la radio et de la télévision en termes d’infrastructures, d’équipements et de production de programmes”.

Tout en invitant les séminaristes présents à débattre pleinement et librement de tous les aspects liés à la déontologie et à l’amélioration de la qualité de la presse publique nationale sans aucune distinction, le ministre de la Communication devait s’étaler longuement sur le projet de loi sur l’audiovisuel dont l’application verra le jour prochainement en Algérie. “Ce projet de loi découle de la mise en œuvre des dispositions de la loi organique de 2012 relative à l’information, élaborée dans le cadre des réformes politiques engagées en 2011 par le président de la République, et dont la consolidation de la liberté d’expression constitue la pierre angulaire”, a-t-il dit. Et de préciser que “la loi spécifique relative à l’activité audiovisuelle consacre l’ouverture du champ audiovisuel à l’initiative de l’investissement privé”. Abdelkader Messahel a profité de sa présence à Tizi Ouzou pour visiter le siège de la station locale de Radio Tizi Ouzou ainsi que le chantier de construction de la future Maison de la presse de la ville.

M H