Messahel à propos des relations avec le Maroc : «Pas besoin de médiation internationale»

Messahel à propos des relations avec le Maroc : «Pas besoin de médiation internationale»

Certains pays affichent leur «souhait» de jouer le rôle de médiateur entre l’Algérie et le Maroc concernant la question du Sahara occidental.

Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, s’est montré clair à ce propos, affirmant, hier, que les deux pays ne connaissent «aucun différend qui nécessite une médiation internationale entre les deux pays».

«Il n’existe ni différend ni médiation entre l’Algérie et le Maroc. Le dossier du Sahara occidental est traité dans le cadre des Nations unies, et nous souhaitons qu’il soit résolu dans les plus brefs délais», a affirmé Abdelkader Messahel en marge d’une journée d’études au Conseil de la nation sur «l’approche algérienne en matière de lutte antiterroriste». En réponse à une autre question sur d’éventuelles répercussions négatives de la décision prise récemment par la Mauritanie d’expulser le diplomate algérien Belkacem Cherouati et la réaction de l’Algérie à cette décision d’expulser un diplomate mauritanien du même rang dans le cadre du principe de réciprocité, sur le processus de coordination des efforts entre les pays du voisinage du Mali, M. Messahel a affirmé qu’aucun différend n’existait entre les pays voisins du Mali concernant l’unité et la stabilité de ce pays. Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, avait évoqué, dans son intervention, la question de la médiation en vue d’unifier les rangs des antagonistes maliens et des belligérants libyens ainsi que les initiatives de certains pays allant dans ce sens. La conjoncture exige la coordination et la conjugaison de tous les efforts car «une multitude d’initiatives n’apporte point de solutions», a-t-il expliqué. Concernant la Libye, M. Messahel a indiqué que la médiation se faisait actuellement au niveau des Nations unies et l’Algérie qui «jouit d’une expérience avérée en matière de médiation, soutient l’initiative onusienne, car allant en droite ligne avec sa position qui privilégie les solutions pacifiques et politiques garantissant l’intégrité territoriale de la Libye. L’agenda de la médiation menée par l’Algérie sous l’égide des Nations unies comprend plusieurs réunions à venir entre antagonistes libyens pour mettre fin à la situation critique et «difficile» que vit ce pays, a-t-il ajouté. M. Messahel a estimé que «le pire est à craindre en Libye, tant que les Libyens ne sont pas parvenus à une solution politique qui garantisse l’unité du pays et la sécurité de ses citoyens, notamment en l’absence d’un pouvoir central qui impose son autorité sur tout le territoire libyen».

F.H.