Message de Barack Obama aux Algériens : «Les USA ne veulent pas discriminer l’Algérie»

Message de Barack Obama aux Algériens : «Les USA ne veulent pas discriminer l’Algérie»

S’exprimant hier, lors d’une conférence de presse tenue à la faculté de médecine d’Alger, le Dr Zerhouni a expliqué qu’à travers la liste noire des pays à risque, les Etas-unis «n’avaient aucune intention négative ni volonté de punition envers l’Algérie».

«Les USA n’ont aucune intention de discrimination à l’encontre de l’Algérie», tel est le massage de Barack Obama, véhiculé par son envoyé scientifique, le Dr Lyes Zerhouni.

S’exprimant hier, lors d’une conférence de presse tenue à la faculté de Médecine d’Alger, Dr Zerhouni a expliqué qu’à travers la liste noire des pays à risque, les Etas-unis «n’avaient aucune intention négative ni volonté de punition envers l’Algérie».

Il dit néanmoins comprendre «le sentiment de discrimination ressenti par les Algériens» ayant «perçu cette mesure négativement». «C’est une mesure technique qui doit être revue et va être revue.

Il faut corriger cette situation de manière fraternelle», a-t-il plaidé. Il souligne que les autorités américaines, à leur tête le président Barak Obama et la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, ont exprimé une volonté réelle «d’approfondir les relations entre les deux pays». Selon lui, «il n’ y a aucune politique discriminatoire ou islamophobe aux Etats-Unis».

Par cette «initiative diplomatique», les autorités américaines tiennent à transmettre un message «d’amitié et de fraternité» à l’Algérie, ajoute-t-il. Durant son séjour en Algérie, du 6 au 10 du mois en cours, Lyes Zerhouni est en «mission d’exploration» et aura à s’entretenir avec les responsables algériens sur les opportunités d’échange et de coopération.

«Je suis venu plutôt pour écouter la partie algérienne» a-t-il souligné, indiquant avoir été reçu par les ministres de la Santé, de la Solidarité et de la Communauté algérienne à l’étranger ainsi que de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Six domaines de coopération ont été identifiés, à savoir la sécurité alimentaire, l’eau, l’énergie, la santé, le changement climatique et une coopération ouverte dans le transfert technologique et scientifique.

«Il ne s’agit pas d’effet d’annonce» a-t-il affirmé, «nous avons dressé une échéance à court terme», à savoir le 15 avril prochain, date de la tenue du sommet de l’entreprenariat algéro-américain, pour transformer cet engagement en action réelle.

Dans le domaine des sciences médicales, M. Zerhouni a noté que trois axes de coopération ont été définis, à savoir donner accès aux étudiants algériens à toutes les banques de données américaines, créer une communauté d’échange entre les enseignants de médecine des deux pays et encourager la collaboration en matière de recherche.

Lyes Zerhouni a annoncé également qu’une Fondation algéro-américaine de sciences et de technologie a été créée récemment et tenu sa première réunion le 15 janvier dernier au niveau de l’Académie américaine des Sciences à Washington.

«Cette initiative a été très bien accueillie par la communauté scientifique américaine et contribuera à définir des plans concrets de coopération et de recherche entre les deux pays», a-t-il estimé.

Il est à préciser que cette visite en Algérie s’inscrit dans le cadre d’une tournée dans les pays du Golfe et au Maghreb, dont l’objectif recherché par l’administration Obama est le développement de la coopération avec le monde arabo-musulman.

Aomar F.