Le latéral gauche de Lecce et de l’équipe nationale, Djamel Mesbah, est arrivé à Alger hier à 11h du matin. Nabil, le membre très actif de la FAF, était à son accueil à l’aéroport. Il a rejoint directement le lieu du stage à Béni Messous.
…Mais avant cela, Djamel a accepté de répondre à nos questions. Entretien.
– Vous avez joué tout le match hier. Et aujourd’hui, vous êtes là. On imagine que vous êtes fatigué ?
– Oui, c’est vrai. Je suis un peu fatigué. On a joué hier en milieu de journée. Comme vous le savez, j’ai pris part à toute la rencontre. Aujourd’hui, il fallait que je sois là pour le stage avec la sélection, alors je dirais que je n’avais pas vraiment le choix. Cela dit, c’est avec un grand plaisir que je rejoins l’équipe nationale. Je suis très heureux d’être là parmi les miens.
– En parlant du match d’hier, vous avez non seulement repris votre place de titulaire, mais aussi gagné à domicile face à une équipe très accrocheuse…
– De toute façon, on n’avait pas le choix. Il fallait absolument remporter ce match. Avec les trois points d’hier, on a huit points. Je dirai que ça nous permet un peu de souffler et aborder les autres matchs avec le même esprit qu’hier. Pour ma titularisation, je dirai que je suis très heureux de participer au succès de mon équipe. Je ferai tout pour garder ma place et être à la hauteur de la confiance de mon coach.
– Parlons maintenant de ce stage et du match de dimanche prochain à Bangui…
– Je viens d’arriver, le stage commencera officiellement aujourd’hui. Je rejoindrai directement le lieu du stage. Je vais d’abord me reposer un peu. Je m’entraînerai ce soir avec le groupe.
– Cette fois-ci, vous allez travailler avec un nouvel entraîneur. Comment imaginez-vous les choses ?
– Oui, ça sera un nouvel entraîneur, mais je ne suis pas inquiet pour ça. On travaillera avec lui comme on a travaillé avec Saâdane. J’espère que ça va bien se passer. On est des professionnels, on a l’habitude de ce genre de changements. Personnellement, cette histoire ne me perturbe pas.
– Quelle idée avez-vous sur cette équipe de la Centrafrique ?
– Je sais que c’est une bonne équipe. Je sais aussi que sous-estimer la Centrafrique serait une grande erreur et on ne va pas la surestimer non plus. On respecte toutes les équipes, mais il ne faut pas oublier que nous avons un statut à défendre et une qualification à arracher.
– Le fait qu’ils ont réussi à tenir en échec le Maroc prouve que c’est une équipe redoutable, non ?
– Exactement. Une équipe qui fait 0 à 0 face au Maroc a forcément des atouts à faire valoir. Nous aussi, on en a. On fera de notre mieux pour revenir à Alger avec les trois points du match.
– Comment faut-il aborder ce genre de match ?
– Sérieusement, il faut jouer notre jeu. Ne pas reculer et imposer notre rythme. Nous allons aborder ce match comme si nous allions jouer face à l’Angleterre. J’espère que nous serons dans un bon jour.
– Les conditions en Afrique seraient différentes de tout ce que vous avez vu jusque-là. Cela n’a rien avoir aussi avec l’Afrique du Sud. Vous en êtes conscient de ça ?
– Oui, bien sûr. Je n’ai jamais eu le plaisir ni la chance d’évoluer dans de telles conditions, mais comme je l’ai déjà dit, je vais m’adapter comme l’ont fait les autres avant moi.
– Le public centrafricain est violent aussi…
– Oui, j’ai lu ça sur internet. A vrai dire, toutes ces choses ne nous intéressent pas. Le match se jouera sur le terrain.
– On imagine votre envie de jouer ce match…
– Tous les joueurs veulent être titulaires. Personnellement, je suis prêt si le coach décide de me faire appel. Dans le cas contraire, j’encouragerai mes coéquipiers à partir du banc de touche. Je suis à sa disposition, lui seul pourra décider de ces choses-là. Une chose est sûre, quelle que soit sa décision, je la respecterai.