Bon, puisque d’après certains de mes concitoyens, il faut proposer des solutions afin de garder le privilège et le droit de donner son avis ou même d’émettre des critiques sur son pays, je vais donc vous livrer mes propositions pour une Algérie meilleure.
L’une de mes premières propositions afin d’assainir l’Algérie, c’est de faire passer un test de QI à toute la population. Tous ceux qui hériteront d’un score de moins de 50 se verront expulsés du pays et envoyés aux Îles Galápagos, puis le navire sera coulé avant même d’atteindre les côtes.
Par la suite, je réunirai tous les supporters de foot (enfin, ceux qui ne se serons pas noyés au large des côtes des Galápagos) et je les enfermerai dans un stade… Celui de Khartoum.
Pour les repentis, plus de repentance ! Ils feront office de gibier et de proies humaines dans un nouveau programme de téléréalité. On les relâchera dans la nature avec pour seul vêtement un slip et comme ustensile de survie, une brosse à dents ! Ils seront par la suite traqués et pourchassés par toutes les victimes du terrorisme que l’on va armer jusqu’aux dents.
En ce qui concerne les mauvais dirigeants, vu que le pétrole était leur préoccupation première, on va les déporter dans des camps de travail forcé dans le sud. Pour la prise de pouvoir, et bien vu que tout a déjà été fait dans ce domaine, on ne va rien inventer et tout simplement s’inspirer des autres révolutions ! Donc on n’aura qu’à sortir dans la rue avec des pioches à la main et couper la tête à tous ceux qui ont du sang bleu, ou plutôt noir vu que c’est la couleur de notre noblesse.
Bien sûr, n’oublions pas les femmes et le code de la famille. Je propose tout simplement de créer le ministère de la Femme et du Repassage, un organisme d’Etat qui aura pour but de s’occuper exclusivement des affaires et des problèmes auxquels les femmes algériennes sont confrontées.
Voila, grosso merdo en ce qui concerne mes propositions pour que l’Algérie aille mieux. Je sais pas si ça va faire avancer les choses, et puis il est clair que donner des idées afin de faire sortir l’Algérie de ses problèmes complexes n’est pas l’exercice auquel je me prête le mieux, mais je suis bien obligé afin de pouvoir me remettre dans le commentaire, et cela au risque de se retrouver avec une liste d’idées absurdes.
Maintenant que mes propositions sont exposées à la face du monde, je suggère à ceux qui tenaient à les entendre de les faire appliquer. Mais qu’ils ne s’avisent pas des les critiquer. On ne critique pas, on propose.