Dans cette 2e partie de l’interview que nous a accordée l’ex-international de charme des Verts, Chaâbane Merzekane, il est question de la sélection nationale et son point de vue sur les différentes questions liées à l’EN.
Il dresse un tableau sur la situation de celle-ci, fait part de ses observations et donne son point de vue sur plusieurs aspects liés à l’équipe nationale.
Riche de son vécu en tant que footballeur et entraîneur, c’est en observateur avéré qu’il fait part de son avis pour tout ce qui touche les Verts. Merzekane n’est pas du genre à parler pour ne rien dire, bien au contraire. C’est un véritable plaisir de l’interviewer car il n’est jamais à cours d’idées. Qu’on soit ou non d’accord avec lui, il a le mérite d’être franc, direct, objectif, et fait des propositions concrètes. Pour lui, il y a beaucoup de choses à faire encore pour permettre à la sélection nationale d’être plus performante et donc plus complète dans ses différents compartiments.
Il nous parle de tout cela dans cette seconde partie de l’interview. Si la première était consacrée à son club de toujours, le Nasr Hussein Dey, la seconde concerne l’EN, qui fait partie de sa riche carrière en tant que joueur. Merzekane fait partie de la fameuse équipe nationale 1982, des Belloumi, Madjer, Assad, Fergani, Zidane, Bensaoula et tous les autres.
Après nous avoir fait part de votre point de vue sur la situation du NAHD, passons à l’EN à présent…
Oui, volontiers. Allons-y pour parler de la sélection nationale…
Que pensez-vous de la situation actuelle des Verts ?
Il est vrai que si l’on se réfère aux deux faux pas enregistrés par la sélection lors de ses deux premières sorties comptant pour les éliminatoires de la CAN 2012, c’est très mal parti. Cela dit, tout reste possible et l’équipe nationale n’est pas encore éli-minée.
Mais j’estime qu’il y a beaucoup de choses à faire et à mettre en place si l’on veut voir la sélection aller dans la bonne direction et évoluer. Il ne faut rien négliger et réfléchir aux meilleures solutions pour fructifier ce qui a déjà été fait. L’EN s’est qualifiée à la dernière CAN et à la Coupe du monde après une longue absence. Le plus difficile, c’est d’être à présent capable de se qualifier à chaque fois.
Pour cela, il y a des choses à mettre en place, une façon de faire et toute une stratégie à préconiser. Tout cela doit être bien étudié, on ne peut faire dans l’approximatif, l’improvisation, et naviguer à vue.
Que pensez-vous de l’EN ?
Je pense qu’on peut faire beaucoup mieux avec les gros moyens mis au service de l’équipe nationale.
Benchikha, qui vient de prendre l’équipe en main, succédant à Saâdane, est un jeune entraîneur ambitieux. On lui souhaite plein succès dans sa nouvelle, difficile et noble mission, celle de diriger l’équipe nationale de son pays. Benchikha est mon ami et je fais partie des personnes qui ont encouragé sa nomination à la tête de l’EN. Mais il faut savoir que je ne me gênerai pas de dire les quatre vérités lorsque cela s’impose. J’espère que Benchikha sera à la hauteur de nos espérances et fera avancer l’EN.
Il a été désign
